213, route du Golf-du-Bic

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Statut	Catégorie	Autorité	Date
Citation	Situé dans un site patrimonial	Municipalité (Rimouski)

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Au mois de septembre 1895, John-Sproat Archibald, juge de la Cour supérieure de Montréal, fait l'acquisition d'un terrain de cent pieds de front par cent pieds de profondeur de Louis-Napoléon Côté, propriétaire de la Pointe-à-Côté, moyennant la somme de cent-cinquante piastres. Il s'agit-là du premier terrain vendu à l'endroit connu aujourd'hui comme la Pointe-aux-Anglais. Ce terrain est ceinturé par le chemin qui conduit à la grève et la baie du Bic. Le juge Archibald, semble-t-il, y fait aussitôt ériger son chalet, puisqu'au mois de septembre de l'année suivante, une voisine, madame Charlotte Gairdner, épouse du révérend John Scrimger, demande à ce que, dans le chalet qu'elle se fait construire, soit érigée une cheminée en brique sur fondation en pierre, avec un foyer, la même que celle construite chez le juge Archibald. Le juge Archibald séjourne au Bic jusque dans les années 1930.

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Documentation du Havre de Bic (2020)
Comité du patrimoine naturel et culturel du Bic

Le chalet de John Sproat Archibald présente un intérêt patrimonial pour sa valeur architecturale liée à l'ensemble qu'il compose avec les autres bâtiments qui se retrouvent à la Pointe-aux-Anglais et parce qu'il a conservé ses attributs architecturaux d'origine d'influence éclectique bord de mer et Néo-Queen-Anne.

L'environnement paysager dans lequel le bâtiment se retrouve lui confère un intérêt additionnel par son implantation face au fleuve Saint-Laurent et au Havre du Bic.

Les éléments clés liés aux valeurs architecturale et historique du chalet de John Sproat Archibald comprennent, entre autres : son architecture d'influence éclectique bord de mer et Néo-Queen-Anne, alliée à l'ensemble des bâtiments composant le site ou il est implanté.

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