Perçoir
Type :
Patrimoine mobilier (Bien archéologique)
Autre(s) nom(s) :
- Perforateur
Région administrative :
- Capitale-Nationale
Municipalité :
- Québec
Date :
- vers 307 – vers 967 (Datation des éléments contenus dans l'ensemble)
- 2002 (Découverte)
Période :
- Dorsétien récent (1 500 à 800 AA)
Thématique :
- Patrimoine autochtone (Patrimoine inuit)
Éléments associés
Inventaires associés (1)
Description
Le perçoir, associé au Dorsétien récent (1 500 à 800 ans avant aujourd'hui), est un outil rigide et pointu servant à perforer d'autres matières. L'objet entier en quartz cristallin est travaillé bifacialement. Le perçoir présente une forme allongée formant une pointe à l'extrémité distale. À l'autre extrémité se trouve un rétrécissement, formant un pédoncule. L'objet mesure 2,7 cm de longueur, 0,7 cm de largeur et présente une épaisseur de 0,4 cm.
Provenance archéologique :
- JjEw-1 > Numéro de catalogue 408
Culture :
- Dorsétien
Contexte archéologique :
- Habitation de creusement
Fonctions / usages :
Le perçoir est un outil pointu fait d'un matériau dur et résistant utilisé pour perforer d'autres matériaux.
Lieu de production :
- Amérique du Nord > Canada > Québec > Nord-du-Québec > Nunavik > Kangiqsujuaq
Type de fabrication :
Artisanal
Technique de fabrication :
- Façonné
- Taillé
Matériaux :
- Minéraux et inorganiques - matières premières (Quartz)
Dimensions :
- Épaisseur (Mesurée / intégral) : 0,4 centimètre(s)
- Largeur (Mesurée / intégral) : 0,7 centimètre(s)
- Longueur (Mesurée / intégral) : 2,7 centimètre(s)
Intégrité :
Objet entier (100% de l'objet)
Nombre de biens :
1
Numéro de l'objet :
- CARQ : 23
- Numéro archéologique : JjEw-1-408
- Numéro précédent : JjEw-1 : 408
- Numéro précédent : JjEw-1:408
Discipline :
- Archéologie préhistorique
Statuts
Statut | Catégorie | Autorité | Date |
---|---|---|---|
Inventorié | -- | ||
Informations historiques
Le perçoir en quartz cristallin est associé au Dorsétien récent (1 500 à 800 ans avant aujourd'hui). L'objet, travaillé bifacialement, présente une forme allongée et forme une pointe à l'extrémité distale. À l'autre extrémité se trouve un rétrécissement, formant un pédoncule.
Les perçoirs sont des outils pointus faits d'un matériau dur et résistant qui sont utilisés pour perforer d'autres matériaux. À la période du Dorsétien, le perçoir sert principalement à percer des trous dans des peaux épaisses, telles que celles de phoques barbus et de morses. Sur l'outil, les pointes plus ou moins dégagées du support peuvent avoir des formes variées, différant en longueur, en diamètre, pouvant montrer une orientation différente par rapport à l'axe de l'éclat, ou encore varier selon l'étendue de la retouche qui les a formées.
Le perçoir est mis au jour en 2002 sur le site dorsétien JjEw-1, situé dans un camp printanier de chasse au béluga appelé Tupirvikallak, localisé dans la baie Joy à l'est du village Kangiqsujuaq, au Nunavik. Deux échantillons de charbon de bois ont été prélevés sur le site et ont été analysés avec la technique du carbone 14. Les dates médianes obtenues sont 1 643 (± 115) ans avant aujourd'hui et 983 (± 60) ans avant aujourd'hui, soit l'équivalent de 307 à 967 ans apr. J.-C. environ.
Évaluation d'inventaire
Numérisation de la collection archéologique de référence du Québec (2016 - ) Société du musée d'archéologie et d'histoire de Montréal Pointe-à-Callière
Le perçoir a été sélectionné pour la collection archéologique de référence du Québec, car il s'agit d'un outil faisant partie de l'assemblage typiquement associé au mode de subsistance des Dorsétiens (2 500 à 800 ans avant aujourd'hui).
Emplacement
Region administrative :
- Capitale-Nationale
MRC :
- Québec
Municipalité :
- Québec
Arrondissement municipal :
- Les Rivières
Adresse :
- 1825, rue Semple
Localisation informelle :
Laboratoire et Réserve d'archéologie du Québec
Code Borden
JjEw-1 |
Références
Notices bibliographiques :
- INSTITUT CULTUREL AVATAQ. Interventions archéologiques sur les sites JjEw-1 et JfEl-10 au Nunavik à l'été 2002. Rapport de recherche archéologique [document inédit], Ministère de la Culture et des Communications du Québec, 2003. 22 p.