Fragment de vase à parement
Type :
Patrimoine mobilier (Bien archéologique)
Autre(s) nom(s) :
- Céramique iroquoienne du Saint-Laurent
- Poterie amérindienne
Région administrative :
- Capitale-Nationale
Municipalité :
- Québec
Date :
- 1541 – 1543 (Contexte archéologique)
- 2005 – 2010 (Intervention archéologique)
- 2007 (Découverte)
Période :
- Le Régime français (1534 à 1760)
- Sylvicole supérieur tardif ( 650 à 450 AA)
Thématique :
- Patrimoine de la Nouvelle-France
Classification :
- Bien archéologique > Outils et équipement pour les matériaux > Alimentation : préparation et conservation des aliments
Patrimoine mobilier associé (1)
Inventaires associés (1)
Description
Le fragment de vase à parement, fabriqué vers le milieu du XVIe siècle, appartient à un récipient utilisé principalement pour la cuisson des aliments. Le fragment de vase en céramique de type autochtone comprend une partie de la lèvre arrondie, du parement bas et du col. Le fragment mesure 4,31 cm de hauteur, 4,78 cm de largeur et a une épaisseur de 0,67 cm.
Provenance archéologique :
- CeEu-4 > Opération 45 > Sous-opération A > Lot 3c > Numéro de catalogue 88
Culture :
- Iroquoiens du Saint-Laurent
Contexte archéologique :
- Fort
Fonctions / usages :
Le vase à parement est un récipient utilisé pour la préparation et la cuisson des aliments, mais il pouvait aussi servir à leur entreposage.
Lieu de production :
- Amérique du Nord > Canada > Québec > Capitale-Nationale > Cap-Rouge
Type de fabrication :
Artisanal
Technique de fabrication :
- Modelé au battoir et à l'enclume
Matériaux :
- Céramique - terre cuite grossière (commune) (Céramique de type autochtone)
Technique de décoration :
- Encoché
- Incisé
Motif décoratif :
- Linéaire
Élément décoratif :
- Incision linéaire horizontale
Décor :
Le fragment de vase est muni d'une paroi incisée d'un motif composé de quatre lignes horizontales. Le bord inférieur du parement est marqué d'encoches.
Dimensions :
- Épaisseur (Mesurée / subsistant) : 0,67 centimètre(s)
- Largeur (Mesurée / subsistant) : 4,78 centimètre(s)
- Longueur (Mesurée / subsistant) : 4,31 centimètre(s)
Intégrité :
Objet incomplet (moins de 25% de l'objet)
Nombre de biens :
1
Nombre de fragments :
1
Numéro de l'objet :
- CARQ : 18
- Numéro archéologique : CeEu-4-45A3c-88
- Numéro précédent : CeEu-4-Vase 3
Discipline :
- Archéologie historique
Altérations :
-
• Brûlure (Cuisson alimentaire) : À divers endroits
Des taches de suie grises plus ou moins foncées sont visibles sur les deux faces.
Statuts
Statut | Catégorie | Autorité | Date |
---|---|---|---|
Classement | Partie d'un objet patrimonial | Ministre de la Culture et des Communications | 2018-02-08 |
Statuts antérieurs
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Informations historiques
Le fragment de vase à parement est fabriqué par les Iroquoiens du Saint-Laurent vers la moitié du XVIe siècle, chevauchant ainsi la période du Sylvicole supérieur tardif (650 à 450 ans avant aujourd'hui) et le Régime français (1534 à 1760). En céramique de type autochtone, le fragment comprend une partie du col, du parement bas et de la lèvre arrondie. Quatre lignes horizontales sont incisées sur la paroi externe de l'objet.
Le vase à parement et à crestellation est utilisé comme récipient pour la préparation et la cuisson des aliments. Des traces de suie sur les deux surfaces de l'objet témoignent d'ailleurs de son utilisation reliée à la cuisson, et des encoches sont visibles sur le bord inférieur du parement.
Le fragment de vase est mis au jour en 2007 sur le site Cartier-Roberval, dans le secteur du fort d'en haut, qui est occupé de 1541 à 1543 par les troupes de Jacques Cartier et celles de Jean-François de La Rocque de Roberval. Le site se trouve au sommet du promontoire de Cap-Rouge, à Québec. Le fragment pourrait possiblement s'agencer avec le fragment de parement CeEu-4-65B2b-89.
Évaluation d'inventaire
Numérisation de la collection archéologique de référence du Québec (2016 - ) Société du musée d'archéologie et d'histoire de Montréal Pointe-à-Callière
Le fragment de vase à parement a été sélectionné pour la collection archéologique de référence du Québec, car il témoigne de la présence des Autochtones sur le site Cartier-Roberval au moment de l'occupation européenne ainsi que des relations entretenues entre les deux groupes entre 1541 et 1543. Il a également été choisi parce qu'il constitue un élément typologique d'intérêt pour l'étude de la poterie iroquoienne, puisque le contexte archéologique dont il est issu est précisément daté et documenté.
Emplacement
Region administrative :
- Capitale-Nationale
MRC :
- Québec
Municipalité :
- Québec
Arrondissement municipal :
- Les Rivières
Adresse :
- 1825, rue Semple
Localisation informelle :
Laboratoire et Réserve d'archéologie du Québec
Code Borden
CeEu-4 |
Références
Notices bibliographiques :
- CHRÉTIEN, Yves. Les Iroquoiens au cap Rouge. Volet amérindien du projet archéologique Cartier-Roberval. Rapport [document inédit], Commission de la capitale nationale du Québec, 2010. 157 p.
- FISET, Richard et Gilles SAMSON. Chantier archéologique Cartier-Roberval, Promontoire du cap Rouge (CeEu-4), Québec, Canada : rapport synthèse des fouilles 2007-2008. Québec, Ministère de la Culture et des Communications/Commission de la capitale nationale du Québec, 2013. 464 p.