Pierre à feu
Type :
Patrimoine mobilier (Bien archéologique)
Autre(s) nom(s) :
- Pierre à briquet
Région administrative :
- Capitale-Nationale
Municipalité :
- Québec
Date :
- vers 1540 (Production)
- 1541 – 1543 (Contexte archéologique)
- 2005 – 2010 (Intervention archéologique)
- 2007 (Découverte)
Période :
- Le Régime français (1534 à 1760)
Thématique :
- Patrimoine de la Nouvelle-France
Classification :
- Bien archéologique > Outils et équipement de science et technologie > Production d'énergie
Patrimoine mobilier associé (1)
Inventaires associés (1)
Description
La pierre à feu, qui provient d'un site occupé entre 1541 et 1543, est une pierre utilisée pour produire du feu. L'objet, complet, est constitué d'un seul fragment de silex taillé sur éclat, comprenant un talon, une extrémité distale droite et deux surfaces courbées. La pierre mesure 2 cm de longueur, de 2,7 cm de largeur et a une épaisseur de 0,74 cm.
Provenance archéologique :
- CeEu-4 > Opération 66 > Sous-opération A > Lot 3 > Numéro de catalogue 453
Contexte archéologique :
- Fort
- Habitation, maison
Fonctions / usages :
La pierre à feu est une pierre utilisée avec un briquet ou un batte-feu pour produire des étincelles qui enflammeront certains matériaux pour produire du feu.
Lieu de production :
- Europe
Type de fabrication :
Artisanal
Technique de fabrication :
- Taillé
Matériaux :
- Minéraux et inorganiques - matières premières (Silex)
Dimensions :
- Épaisseur (Mesurée / intégral) : 0,74 centimètre(s)
- Largeur (Mesurée / intégral) : 2,7 centimètre(s)
- Longueur (Mesurée / intégral) : 2 centimètre(s)
Intégrité :
Objet complet (75% et plus de l'objet)
Nombre de biens :
1
Nombre de fragments :
1
Numéro de l'objet :
- CARQ : 18
- Numéro archéologique : CeEu-4-66A3-453
- Numéro précédent : CeEu-4-66A3
Discipline :
- Archéologie historique
Altérations :
-
• Brûlure (Combustion) : Partout sur l'objet
L'objet est devenu grisâtre et présence de cupules thermiques dû à la chaleur.
Statuts
Statut | Catégorie | Autorité | Date |
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Classement | Partie d'un objet patrimonial | Ministre de la Culture et des Communications | 2018-02-08 |
Statuts antérieurs
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Informations historiques
La pierre à feu est fabriquée au début des années 1540 en Europe. Cet objet complet est constitué d'un seul fragment de silex taillé sur éclat comprenant un talon, une extrémité distale droite et deux surfaces courbées. Son extrémité proximale présente un bord qui semble comporter une partie du rognon d'origine.
La pierre à feu est importée en Amérique du Nord entre 1541 et 1543. Utilisé avec un briquet ou un batte-feu, cet outil sert à produire des étincelles qui enflammeront certains matériaux pour produire du feu. Son utilisation a causé l'apparence grisâtre de la pierre ainsi que l'apparition de cupules thermiques.
La pierre est mise au jour en 2007 sur le site Cartier-Roberval, dans le secteur du fort d'en haut, qui est occupé de 1541 à 1543 par les troupes de Jacques Cartier et celles de Jean-François de La Rocque de Roberval. Le site se trouve au sommet du promontoire de Cap-Rouge, à Québec.
Cette pierre à feu présente plusieurs des caractéristiques d'une pierre à fusil taillée sur éclat. Toutefois, considérant le contexte d'utilisation daté d'entre 1541 et 1543, il est plus probable que cette pierre ait été utilisée pour faire du feu à l'aide d'un briquet ou d'un batte-feu, puisque les premières armes à feu à percussion n'apparaissent qu'en 1550.
Évaluation d'inventaire
Numérisation de la collection archéologique de référence du Québec (2016 - ) Société du musée d'archéologie et d'histoire de Montréal Pointe-à-Callière
La pierre à feu a été sélectionnée pour la collection archéologique de référence du Québec, car elle témoigne de la vie quotidienne sur le site Cartier-Roberval au XVIe siècle.
Emplacement
Region administrative :
- Capitale-Nationale
MRC :
- Québec
Municipalité :
- Québec
Arrondissement municipal :
- Les Rivières
Adresse :
- 1825, rue Semple
Localisation informelle :
Laboratoire et Réserve d'archéologie du Québec
Code Borden
CeEu-4 |
Références
Notices bibliographiques :
- DUVAL, Isabelle. Interprétation de la provenance des matériaux lithiques du site archéologique Cartier-Roberval. Rapport final de recherche [document inédit], Commission de la capitale nationale du Québec, 2012. 113 p.
- FISET, Richard et Gilles SAMSON. Chantier archéologique Cartier-Roberval, Promontoire du cap Rouge (CeEu-4), Québec, Canada : rapport synthèse des fouilles 2007-2008. Québec, Ministère de la Culture et des Communications/Commission de la capitale nationale du Québec, 2013. 464 p.