Ministère de la Culture et des Communications
Répertoire du patrimoine culturel du Québec

Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Pot à onguent

Type :

Patrimoine mobilier (Bien archéologique)

Région administrative :

  • Capitale-Nationale

Date :

  • vers 1750 – (Typologie)

Période :

  • Le Régime français (1534 à 1760)

Thématique :

  • Patrimoine de la Nouvelle-France

Classification :

  • Bien archéologique > Objets personnels > Objet de toilette
  • Bien archéologique > Outils et équipement de science et technologie > Médecine et psychologie

Éléments associés

Inventaires associés (1)

Images

Description

Le pot à onguent en faïence blanche de grand feu est un récipient de pharmacie utilisé pour conserver des produits médicinaux. L'objet, fabriqué au cours de la deuxième moitié du XVIIIe siècle, est complet et fragmenté. L'artéfact est dépourvu de décor.

Provenance archéologique :

  • CeEt-621 > Opération 2 > Sous-opération B > Lot 6 > Numéro de catalogue 83

Fonctions / usages :

Le pot à onguent, ou pot à pommade, est un petit contenant servant à conserver divers produits médicinaux, dont des onguents fabriqués à base de gras animal, de plantes et de minéraux. Certaines préparations pouvaient avoir un usage à la fois alimentaire et pharmaceutique.

Lieu de production :

  • Europe > France > Seine-Maritime > Rouen

Type de fabrication :

Artisanal

Matériaux :

  • Céramique - terre cuite fine (Faïence blanche)

Intégrité :

Objet complet (75% et plus de l'objet)

Nombre de biens :

1

Nombre de fragments :

1

Numéro de l'objet :

  • CARQ : 33
  • CARQ : 10
  • Numéro archéologique : CeEt-621-2B6-83

Discipline :

  • Archéologie historique

Altérations :

  • Faïençage : Sur glaçure  

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Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Inventorié --
 

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Informations historiques

Le pot à onguent en faïence est fabriqué en Angleterre entre 1750 et 1800, car il rappelle les productions anglaises la deuxième moitié du XVIIIe siècle.

Le pot à onguent, ou pot à pommade, est un petit contenant servant à conserver divers produits médicinaux, dont des onguents confectionnés à base de gras animal, de plantes et de minéraux. Certaines préparations pouvaient avoir un usage à la fois alimentaire et pharmaceutique. Il est donc difficile de distinguer les pots de conserve à vocation médicale de ceux à usage culinaire.

L'artéfact est mis au jour probablement en 1992 sur le site du monastère des Récollets, à Québec. Vers 1660, la sénéchaussée, ou cours de justice, est construite sur cet emplacement. Le bâtiment est ensuite cédé aux Récollets en 1681 qui le transforment en hospice. En 1692, les bâtiments environnants sont intégrés pour former un ensemble monastique regroupant une église, l'hospice et un monastère. La Conquête de 1759 ainsi que l'invasion américaine de 1776 abiment les bâtiments, et l'ensemble est incendié en 1796. Les vestiges sont rasés en 1799 pour laisser place à l'agrandissement de la place d'Armes, au palais de justice et à la cathédrale Holy Trinity, qui occupent toujours l'emplacement aujourd'hui.

Des pots similaires ont été trouvés dans les latrines de la maison Guillaume-Estèbe et de la maison Boisseau, dans le secteur de Place-Royale, dans des contextes datés entre 1755 et 1810 et 1761 à 1810 environ.

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Évaluation d'inventaire

  • Numérisation de la collection archéologique de référence du Québec (2016 - )
    Société du musée d'archéologie et d'histoire de Montréal Pointe-à-Callière


  • Le pot à onguent en faïence a été sélectionné pour la collection archéologique de référence du Québec, car il constitue un exemple de vaisselle blanche utilitaire qui composait la majorité de la production faïencière du XVIIIe siècle.

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    Emplacement

    Region administrative :

    • Capitale-Nationale

    Localisation informelle :

    Réserve archéologique de la Ville de Québec

    Code Borden

    CeEt-621      

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