Ministère de la Culture et des Communications
Répertoire du patrimoine culturel du Québec

Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Perle

Type :

Patrimoine mobilier (Bien archéologique)

Autre(s) nom(s) :

  • Perle tubulaire

Région administrative :

  • Montréal

Municipalité :

  • Montréal

Date :

  • 1805 – 1842 (Contexte archéologique)
  • 2010 (Découverte)

Période :

  • Le Régime britannique (1760 à 1867)

Classification :

  • Bien archéologique > Objets de communication > Moyen d'échange
  • Bien archéologique > Objets personnels > Parure

Éléments associés

Inventaires associés (1)

Images

Description

La perle est un objet d'échange et de parure fait d'une couche de verre incolore. Elle mesure 15 mm de long et 4 mm de diamètre. Elle est de forme tubulaire incurvée et semble cassée à une extrémité.

Provenance archéologique :

  • BjFj-101 > Opération 11 > Sous-opération D > Lot 10 > Numéro de catalogue 768

Contexte archéologique :

  • Remblai

Fonctions / usages :

Les perles de verre sont importées en Amérique du Nord par les Européens et servent surtout aux échanges avec les Autochtones. Ceux-ci les utilisent comme monnaie d'échange et comme parure pour la confection de bijoux, de vêtements (broderie) et de ceintures. En plus de ces usages, les Européens s'en servent pour la dévotion (chapelets) et la décoration des intérieurs (guirlandes, chandeliers).

Lieu de production :

  • Europe

Type de fabrication :

Artisanal

Technique de fabrication :

  • Étiré

Matériaux :

  • Verre - verre incolore

Dimensions :

  • Diamètre extérieur (Mesurée / subsistant) : 4 millimètre(s)
  • Longueur (Mesurée / subsistant) : 15 millimètre(s)

Intégrité :

Objet incomplet (25% à 75% de l'objet)

Nombre de biens :

1

Nombre de fragments :

1

Numéro de l'objet :

  • CARQ : 9
  • Numéro archéologique : BjFj-101-11D10-768

Discipline :

  • Archéologie historique

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Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Inventorié --
 

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Informations historiques

La perle de verre tubulaire incurvée est fabriquée en Europe selon la technique de l'étirement. Cette technique nécessite la présence de deux personnes. Une première personne prend une bulle de verre à l'aide d'une canne munie d'un trou en son milieu. La bulle est soufflée et elle peut être trempée dans du verre fondu pour augmenter son volume ou pour lui ajouter d'autres couleurs. Une deuxième personne met une tige de fer à l'autre extrémité et les deux personnes tirent dans des directions opposées jusqu'à ce que le verre atteigne le diamètre voulu. Il est possible de torsader le tube de verre pendant l'étirement pour créer un motif. Le tube est ensuite laissé à refroidir totalement avant d'être coupé en plusieurs morceaux pour obtenir des perles.

Il est aussi possible d'utiliser des moules ou de façonner les perles sur du marbre quand elles ne sont pas encore refroidies. Pour obtenir les formes ovale et ronde, le trou des perles est rempli de sable et de charbon de bois moulu. Placées dans un récipient métallique, les perles sont chauffées en les secouant. Elles sont ensuite nettoyées et polies dans un sac de son. Cette technique, bien qu'artisanale, permet de fabriquer plusieurs centaines de perles par jour.

La perle de verre tubulaire incurvée est un type très particulier qui aurait servi pour l'ornementation des vêtements en Europe. Plusieurs perles similaires ont été trouvées en Europe, dont certaines font partie de la collection du château de Montmorin, en France. À ce jour, cette perle constitue un exemplaire unique au Québec de perle tubulaire incurvée.

Les perles de verre sont utilisées par les Européens au Québec principalement pour les échanges avec les Autochtones, eux-mêmes s'en servant comme monnaie d'échange ou comme parure (bijoux, vêtements, etc.). Néanmoins, les perles de verre sont également arborées par les Européens en Europe et au Québec pour la parure et la décoration sous forme de bijoux, de broderies, de décorations sur des chandeliers, etc.

Cette perle de verre a été trouvée lors de fouilles réalisées sur le site du domaine de Callière. Elle a été mise au jour dans le remblai de Callière, un niveau archéologique daté entre 1805 et 1842.

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Évaluation d'inventaire

  • Numérisation de la collection archéologique de référence du Québec (2016 - )
    Société du musée d'archéologie et d'histoire de Montréal Pointe-à-Callière


  • La perle fait partie de la collection archéologique de référence du Québec parce qu'elle constitue un exemplaire unique au Québec de perle tubulaire incurvée, un type inexistant dans la typologie élaborée par Kidd et Kidd en 1972. Elle est en bon état de conservation. Elle a été trouvée sur le site du domaine de Callière, dans un niveau d'occupation daté entre 1805 et 1842.

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    Emplacement

    Region administrative :

    • Montréal

    MRC :

    • Montréal

    Municipalité :

    • Montréal

    Arrondissement municipal :

    • Ville-Marie

    Adresse :

    • 350, place Royale

    Localisation informelle :

    Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal

    Code Borden

    BjFj-101      

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    Références

    Notices bibliographiques :

    • BÉLANGER, Christian et Brad LOEWEN. Fouilles archéologiques dans l'îlot Callière à Montréal, BjFj-101. Rapport d'activités 2010. Rapport de recherche archéologique [document inédit], MCCQ/Ville de Montréal/Pointe-à-Callière/Université de Montréal, 2011. 113 p.

    Multimédias disponibles en ligne :

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