Ministère de la Culture et des Communications
Répertoire du patrimoine culturel du Québec

Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Perle

Type :

Patrimoine mobilier (Bien archéologique)

Autre(s) nom(s) :

  • Perle tubulaire

Région administrative :

  • Montérégie

Municipalité :

  • La Prairie

Date :

  • après 1800 – avant 2000 (Production)
  • vers 1875 – avant 1957 (Contexte archéologique)
  • 2002 (Découverte)

Période :

  • Le Québec moderne (1867 à 1960)

Classification :

  • Bien archéologique > Objets de communication > Moyen d'échange
  • Bien archéologique > Objets personnels > Parure

Éléments associés

Inventaires associés (2)

Images

Description

La perle tubulaire en verre, servant aux échanges avec les populations autochtones et à la parure des Européens (bijoux, chapelets, habillement), est fabriquée entre le XIXe et le XXe siècle. Elle est faite d'un coeur de matière vitreuse blanche, recouvert d'une couche de glaçure jaune opaque. Elle est presque complète et est dépourvue de décor. L'artéfact mesure 5,1 mm de longueur et 5,9 mm de diamètre.

Provenance archéologique :

  • BiFi-23 > Opération 2 > Sous-opération A > Lot 2

Fonctions / usages :

Les perles de verre sont importées en Amérique du Nord par les Européens et servent surtout aux échanges avec les Autochtones. Ceux-ci les utilisent comme monnaie d'échange et comme parure pour la confection de bijoux, de vêtements (broderie) et de ceintures. En plus de ces usages, les Européens s'en servent pour la dévotion (chapelets) et la décoration des intérieurs (guirlandes, chandeliers).

Lieu de production :

  • Europe

Type de fabrication :

Semi-industriel

Technique de fabrication :

  • Moulé compacté (Prosser molded)

Matériaux :

  • Verre - Prosser (Opaque blanc)

Technique de décoration :

  • Glaçure

Dimensions :

  • Diamètre extérieur (Mesurée / subsistant) : 5,9 millimètre(s)
  • Longueur (Mesurée / subsistant) : 5,1 millimètre(s)

Intégrité :

Objet complet (75% et plus de l'objet)

Nombre de biens :

1

Nombre de fragments :

1

Numéro de l'objet :

  • CARQ : 9
  • Numéro archéologique : BiFi-23-2A2
  • Numéro d'accession : BiFi-23-2A2-M146

Discipline :

  • Archéologie historique

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Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Inventorié --
 

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Informations historiques

La perle de verre de type PMIf (selon la typologie élaborée par Karklins en 2012) est fabriquée en Europe par la technique « prosser-molded ». Cette dernière est dérivée de celle des boutons, développée par Richard Prosser en 1840. Elle est donc apparue au milieu du XIXe siècle.

Les perles sont produites à partir d'un mélange de feldspaths, de fluorine de calcium, de sable et d'un colorant, le tout lié avec du lait. Il est introduit dans un moule pour le compacter et lui donner la forme de la perle. S'il veut incruster des décors dans la perle, l'artisan utilise un moule avec le motif désiré. La perle est ensuite retirée du moule et cuite pour permettre la fusion des éléments. Elle est parfois recouverte d'une glaçure avant sa cuisson, comme ce fut certainement le cas pour cette perle. Ainsi, les perles sont constituées d'une matière vitreuse qui est techniquement plus proche de la céramique que du verre, notamment par le fait qu'elles ne peuvent pas être refondues. Elles sont néanmoins vendues comme des perles de verre par les marchands européens.

Les perles de verre sont utilisées par les Européens au Québec principalement pour les échanges avec les Autochtones, eux-mêmes s'en servant comme monnaie d'échange ou comme parure (bijoux, vêtements, etc.). Les perles de verre sont également arborées par les Européens en Europe et au Québec pour la parure et pour la décoration sous forme de bijoux, de broderies, de décorations sur des chandeliers, etc.

L'artéfact est mis au jour en 2002 dans le niveau du lit de pose de l'asphalte du stationnement de l'hôtel Tourist (daté entre la fin du XIXe siècle et 1957), à La Prairie.

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Évaluation d'inventaire

  • Numérisation de la collection archéologique de référence du Québec (2016 - )
    Société du musée d'archéologie et d'histoire de Montréal Pointe-à-Callière


  • La perle fait partie de la collection archéologique de référence du Québec, car elle est représentative du type PMIf issu de la typologie établie par Karklins en 2012. Elle est en bon état de conservation. Un morceau de glaçure s'est détaché sur une extrémité révélant le coeur de matière vitreuse de la perle. Elle représente un type de perles produit du XIXe au XXe siècle en Europe.

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    Emplacement

    Region administrative :

    • Montérégie

    MRC :

    • Roussillon

    Municipalité :

    • La Prairie

    Adresse :

    • 214, rue Saint-Ignace

    Localisation informelle :

    Musée d'archéologie de Roussillon

    Code Borden

    BiFi-23      

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    Références

    Contributeur de données :

    Musée d'archéologie de Roussillon

    Notices bibliographiques :

    • HADE, Isabelle et Josiane JACOB. Arrondissement historique du Vieux-la-Prairie, site BiFi-23, chantier-école de l'an 2000. Rapport de recherche archéologique [document inédit], CÉLAT/MCCQ/Ville de La Prairie, 2001. 52 p.
    • KARKLINS, Karlis. « Guide to the description and classification of glass beads found in the Americas ». BEADS: Journal of the Society of Bead Researchers. No 24 (2012), p. 62-90.

    Multimédias disponibles en ligne :

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