Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Fragment de barre

Type :

Patrimoine mobilier (Bien archéologique)

Autre(s) nom(s) :

  • Fragment de barre de fer

Région administrative :

  • Montréal

Municipalité :

  • Montréal

Date :

  • vers 1642 – (Contexte archéologique)
  • 2006 (Découverte)

Période :

  • Le Régime français (1534 à 1760)

Thématique :

  • Patrimoine de la Nouvelle-France

Classification :

  • Bien archéologique > Outils et équipement pour les matériaux > Travail du métal

Éléments associés

Inventaires associés (1)

Images

Description

Le fragment de barre est lié au travail du métal et provient d'un contexte archéologique daté de vers 1642. L'objet en fer mesure 14,0 cm de longueur, 7,0 cm de largeur et 0,9 cm d'épaisseur. Une des extrémités de l'objet est coupée droit, alors que l'autre est coupée en biseau simple. Les côtés du fragment de barre sont rognés par la corrosion. L'objet est incomplet.

Provenance archéologique :

  • BjFj-101 > Opération 8 > Sous-opération B > Lot 32 > Numéro de catalogue 444

Contexte archéologique :

  • Fort

Fonctions / usages :

La barre sert à fabriquer divers objets en fer.

Lieu de production :

  • Europe > France

Type de fabrication :

Artisanal

Technique de fabrication :

  • Forgé

Matériaux :

  • Métal - métaux et alliages ferreux (Fer forgé)

Dimensions :

  • Épaisseur (Mesurée / subsistant) : 0,9 centimètre(s)
  • Largeur (Mesurée / subsistant) : entre 6,9 et 7 centimètre(s)
  • Longueur (Mesurée / subsistant) : entre 13,8 et 14 centimètre(s)

Intégrité :

Objet incomplet (moins de 25% de l'objet)

Nombre de biens :

1

Nombre de fragments :

1

Numéro de l'objet :

  • CARQ : 11
  • Numéro archéologique : BjFj-101-8B32-444

Discipline :

  • Archéologie historique

Haut de la page

Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Inventorié --
 

Haut de la page

Informations historiques

Le fragment de barre est en fer. Il provient d'une barre fabriquée à la forge en France. La fabrication du fer en barre requiert de l'équipement imposant et des ouvriers spécialisés. Dans la colonie, les premières barres de fer sont fabriquées aux Forges du Saint-Maurice à partir de 1730. En raison de sa largeur, ce fragment doit être considéré comme appartenant à une barre de 2,5 pouces même si sa largeur (7 cm) dépasse légèrement cette mesure. Le fragment est coupé à un bout au moyen d'un outil tranchant. Son extrémité droite peut correspondre à son extrémité originale. Sa longueur limitée en fait un résidu de barre qui a été jeté, car inutilisable, probablement lors de l'installation des Français à Ville-Marie à partir de mai 1642.

La barre sert à fabriquer divers objets en fer. En raison de sa forme rectangulaire, cette barre sert à fabriquer des objets plats et étroits. Selon la forme du fer en barre employée, différents produits peuvent être fabriqués. La barre de fer rectangulaire ou plate sert en maréchalerie et dans le charronnage. La barre de fer carrée sert pour les travaux de serrurerie, de taillanderie et de clouterie. La barre de fer ronde sert en ferronnerie architecturale et en chaudronnerie.

Cet artéfact a été découvert en 2006 sur le site du fort de Ville-Marie, à Montréal. Ce fort est construit en 1642, agrandi en 1643 et abandonné à partir de 1665, à la suite du départ de Paul de Chomedey de Maisonneuve, l'un des fondateurs de Ville-Marie. Des forgerons exercent leur métier dans le fort de Ville-Marie. Les fouilles archéologiques ont d'ailleurs permis de trouver des objets en cours de fabrication. La barre est désignée à l'époque en tant que fer en barre.

Des barres de fer similaires ont été trouvées dans la cour du fort Saint-Louis à Québec, dans des contextes datés entre 1636 et 1660, ainsi que sur le site du fort de Pentagouët, au Maine (anciennement en Acadie), dans des contextes datés entre 1635 et 1674. Des traces de travail à la forge ont aussi été découvertes sur ces lieux.

Haut de la page

Évaluation d'inventaire

  • Numérisation de la collection archéologique de référence du Québec (2016 - )
    Société du musée d'archéologie et d'histoire de Montréal Pointe-à-Callière


  • Le fragment de barre fait partie de la collection archéologique de référence du Québec parce qu'il a été trouvé sur le site du fort de Ville-Marie.

    Haut de la page

    Emplacement

    Region administrative :

    • Montréal

    MRC :

    • Montréal

    Municipalité :

    • Montréal

    Arrondissement municipal :

    • Ville-Marie

    Adresse :

    • 350, place Royale

    Localisation informelle :

    Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal

    Code Borden

    BjFj-101      

    Haut de la page

    Références

    Notices bibliographiques :

    • BÉLANGER, Christian et Brad LOEWEN. Fouilles archéologiques dans l'îlot Callière à Montréal, BjFj-101. Rapport d'activités 2006. Rapport de recherche archéologique [document inédit], MCCQ/Ville de Montréal/Université de Montréal, 2008. 144 p.
    • DIDEROT, Denis, dir. et Jean le Rond D'ALEMBERT. « Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers ». Académie des sciences. Édition Numérique Collaborative et Critique de l'Encyclopédie [En ligne]. http://enccre.academie-sciences.fr/encyclopedie/
    • FAULKNER, Gretchen Fearon et Alaric FAULKNER. The French at Pentagoet, 1635-1674 : an archaeological portrait of the Acadian frontier. Augusta, Maine Historic Preservation Commission, 1987. 330 p.
    • L'ANGLAIS, Paul-Gaston. « Tome 4, volume 1 : Regards sur la vie des gouverneurs (1620-1834) ». CLOUTIER, Pierre, dir., Michel BRASSARD, Manon GOYETTE, Jacques GUIMONT et Paul-Gaston L'ANGLAIS. Fouilles archéologiques aux Forts et Châteaux Saint-Louis (1620-1871). Rapport de recherche archéologique [document inédit], Parcs Canada, 2012, s.p.
    • ROY, Christian. « Le travail de la forge à Fort-Témiscamingue : un facteur de développement dans l'occupation du territoire ». Revue d'histoire de la culture matérielle. Vol. 60 (2004), p. 4-19.
    • SAMSON, Roch. Les Forges du Saint-Maurice : les débuts de l'industrie sidérurgique au Canada, 1730-1883. Ottawa/Sainte-Foy, Patrimoine canadien : Parcs Canada/Presses de l'Université Laval, 1998. 460 p.

    Multimédias disponibles en ligne :

    Haut de la page

    Gouvernement du Québec

    © Gouvernement du Québec, 2013