Ministère de la Culture et des Communications
Répertoire du patrimoine culturel du Québec

Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Faribault, Joseph-Édouard

Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Inventorié --
 

Haut de la page

Synthèse

Né le 4 mai 1773 à Berthier-en-Haut (Berthierville), Joseph-Édouard Faribault est le fils de Barthélémy Faribault, notaire, et de Catherine-Antoine Véronneau.

Faribault effectue sa cléricature entre 1788 et 1791 dans le bureau de son père. Recevant sa commission de notaire en 1791, il pratique quelques mois à Berthier-en-Haut, puis à L'Assomption jusqu'en 1849. Dans son étude, il reçoit notamment comme apprentis son frère aîné Jean-Marie Faribault, son neveu Barthélémy Joliette ainsi que ses fils Narcisse et Jacques Eugène Faribault.

Homme d'affaires averti, Faribault acquiert des terrains et des bâtiments, exploite des baux à ferme et prête sur hypothèque. Il loue, construit et exploite la majorité des moulins à scie et des moulins à farine de la région. En 1805, il est procureur et agent des seigneuries de Paul-Roch Saint-Ours et de 1812 à 1822, il est administrateur de la seigneurie de Lavaltrie. Il gère également les biens de sa fille, Aurélie Faribault, qui de par ses deux mariages hérite des seigneuries de L'Assomption et de Repentigny et du fief Bayeul. De 1800 à 1845, il est considéré comme étant l'homme le plus influent de son village.

De 1808 à 1809, Faribault est député du comté de Leinster à la Chambre d'assemblée du Bas-Canada. Aux élections de l'année suivante, il est directeur de scrutin pour la même circonscription. De 1838 à 1841, il siège au Conseil spécial qui administre le Bas-Canada durant la suspension de la Constitution, mais ne sera pas présent lors du vote approuvant l'union des deux Canadas. Il est nommé préfet du district de Leinster de 1841 à 1842 et est élu maire de L'Assomption de 1846 à 1848.

Faribault sert dans le bataillon de milice de Lavaltrie. En 1805, il est capitaine et aide-major. Il devient major, puis lieutenant-colonel, commandant de son bataillon entre 1815 et 1820. Présent lors de la guerre de 1812, il est récompensé en 1823 par l'obtention d'une concession de terre dans le canton de Kilkenny. Durant sa carrière, il est juge de paix du district de Montréal (1803) et commissaire affecté à différentes tâches à partir de 1812.

Le notaire est secrétaire de la fabrique de sa paroisse de 1796 à 1930. Il démissionne de ce poste pour protester contre l'idée de fondation d'un collège. Il accepte plus tard ce projet puisqu'en 1838, il offre une importante somme d'argent pour venir en aide au collège de L'Assomption ouvert depuis 1832.

Il est décédé à L'Assomption le 3 août 1859. Il est inhumé au cimetière de la paroisse de Saint-Pierre-du-Portage-de-L'Assomption, à L'Assomption.

Il avait épousé à L'Assomption, en 1794, Marie-Anne-Élisabeth Poudret, fille d'Antoine Poudret, négociant, et de Marie-Apolline Spagniolini; puis au même endroit, en 1845, Geneviève Fauteux, veuve de Norbert Hénault, marchand et fille de Joseph Fauteux, agriculteur, et de Geneviève Dubord-Lafontaine.

Haut de la page

Références

Notices bibliographiques :

  • Assemblée nationale du Québec. Dictionnaire des parlementaires du Québec de 1764 à nos jours [En Ligne]. https://www.assnat.qc.ca/fr/membres/notices/index.html
  • FARIBAULT-BEAUREGARD, Marthe. « Faribault, Joseph-Édouard ». Université Laval/University of Toronto. Dictionnaire biographique du Canada [En ligne]. http://www.biographi.ca/009004-119.01-f.php?&id_nbr=3908&interval=20&&PHPSESSID=h4olrkemill6vjk95doirf8hc3
  • ROY, Pierre-Georges. La famille Faribault. Lévis, 1913. s.p.

Multimédias disponibles en ligne :

Haut de la page

Gouvernement du Québec

© Gouvernement du Québec, 2024