218, chemin des Patriotes

Le 218, chemin des Patriotes est une résidence unifamiliale probablement érigée au début du 20e siècle. Elle possède un plan rectangulaire agrandi de deux volumes latéraux en enfilade; une cuisine d'été et un garage. Elle s'élève sur deux étages et chaque volume est coiffé d'un toit mansardé à deux versants. Le volume principal est percé de deux lucarnes à pignon écrasé alors que le volume annexe possède une seule lucarne identique. Le larmier recourbé du brisis se prolonge pour couvrir la galerie. Le sommet de chaque mur pignon est percé d'une petite fenêtre octogonale. Les façades sont revêtues de brique à l'avant et de crépi sur les côtés. La composition est symétrique. Les ouvertures sont contemporaines à l'exception de la porte principale. Elles sont encadrées de volets en bois. L'ornementation se compose également de colonnes ouvragées et d'un garde-corps en bois ornant la vaste galerie. Cette résidence est implantée sur le chemin des Patriotes, une voie ancienne longeant la rivière Richelieu dans la ville de Sorel-Tracy.

Haut de la page

Statut	Catégorie	Autorité	Date
Inventorié	--

Haut de la page

Cette ancienne maison de ferme a appartenu à Georges Péloquin qui la vend à Olivier Tremblay en 1975. Ce dernier fait déplacer la maison : jadis au 230, chemin Saint-Ours, ancien toponyme du chemin des Patriotes, elle occupe désormais le 218. En 1981, la résidence unifamiliale est transformée pour abriter trois logements. Selon une photographie des années 1970, la maison n'a pas changé depuis cette époque.

Haut de la page

Inventaire du patrimoine bâti de la ville de Sorel-Tracy (2013 - 2016)
Ville de Sorel-Tracy

Le 218, chemin des Patriotes présente un intérêt patrimonial pour sa valeur architecturale. Le bâtiment témoigne de la maison à mansarde, un type d'architecture résidentielle traditionnel. Ce type se répand au Québec dans le dernier quart du 19e siècle et reprend, de façon simplifiée, les caractéristiques générales du style Second Empire développé à Paris sous le règne de Napoléon III dans les années 1850. À la fin du 19e siècle, au Québec, l'architecture Second Empire est largement utilisée dans la construction de bâtiments institutionnels et religieux ainsi que pour les résidences cossues de familles bourgeoises. Rapidement, une version populaire et modeste de cette architecture se crée. La maison à mansarde conserve le toit à la Mansart, constitué d'un terrasson et d'un brisis, qui demeure la caractéristique essentielle. Cette forme de toit constitue une évolution puisqu'elle permet un plus grand espace habitable en occupant tout le deuxième étage. La maison mansardée se reconnaît également à son volume rectangulaire simple, à son parement en planches de bois posées à clins ou en brique, à la symétrie de sa façade et à la présence d'une galerie ou d'un porche couvert. La résidence sise au 218, chemin des Patriotes possède toutes ces caractéristiques. Elle se démarque par sa volumétrie éloquente et par son ornementation en bois peint.

Le 218, chemin des Patriotes présente un intérêt patrimonial pour sa valeur historique liée à son implantation. Cet édifice est implanté sur le chemin des Patriotes, soit une des plus anciennes voies de la ville qui ceinture le territoire en longeant la rivière du Richelieu. Elle s'inscrit dans le prolongement de la rue du Roi et permet de rejoindre la ville de Saint-Ours. Au tournant du 20e siècle, cette partie du territoire est séparée en longue bande de terres perpendiculaires à la rivière.

Source : Ville de Sorel-Tracy, 2016

Haut de la page

Haut de la page

Haut de la page