221, rue Germain

Le 221, rue Germain est une maison unifamiliale érigée vers 1965 par l'entrepreneur Gratien Cournoyer pour Paul Harvey. Elle présente un plan rectangulaire, une élévation d'un étage et un toit plat. Une cheminée transperce le volume vers le centre. Un court perron à l'avant et un second sur la façade latérale droite constituent les seules saillies. Ils sont chacun protégés par une courte marquise accentuant l'horizontalité du volume. Les façades sont recouvertes de briques gris pâle et d'un parement de planches de bois verticales gris et noir. Les ouvertures rectangulaires sont de grandeur variée et de facture contemporaine. On remarque une fenêtre en coin à gauche et une grande baie à triplet sur la façade latérale droite, avant l'entrée. Cette résidence est implantée dans un secteur résidentiel, adossée au parc Hervé-Larivière dans la ville de Sorel-Tracy.

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Statut	Catégorie	Autorité	Date
Inventorié	--

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Léopold Harvey fait l'acquisition du terrain en 1965. Le 30 juin 1965, un permis est délivré à Paul Harvey pour la construction d'une maison par Gratien Cournoyer. Les informations historiques sont rares à propos de cette maison, mais elle pourrait être liée à Jean-Louis Leduc, professeur, éditorialiste et politicien. Elle a connu peu de modifications.

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Inventaire du patrimoine bâti de la ville de Sorel-Tracy (2013 - 2016)
Ville de Sorel-Tracy

Le 221, rue Germain présente un intérêt patrimonial pour sa valeur architecturale. Érigée en 1965, la maison est représentative de la typologie des bungalows. Tirant son nom de la baie du Bengale (Bengali Wooden House), le terme bungalow désigne à l'origine une maison basse d'un seul étage entourée d'une véranda, dont le modèle est répandu en Inde, alors une colonie britannique. Ce type de maison a ensuite évolué aux États-Unis durant la première moitié du 20e siècle, notamment par les travaux de l'architecte Frank Lloyd Wright (1867-1959). Au Québec, le bungalow fait son apparition surtout au lendemain de la Seconde Guerre mondiale dans les banlieues des années 1940, 1950 et 1960. Ce type de résidence est rapidement intégré à la production courante des promoteurs constructeurs d'habitations individuelles. Progressivement, le bungalow s'approprie la place qu'occupait jadis l'architecture vernaculaire et devient le type d'habitation unifamiliale destiné à la classe moyenne. Il témoigne de l'étalement de la ville, de la prospérité suivant la fin de la Seconde Guerre mondiale et l'aspiration de chaque famille à se doter d'une maison et d'une voiture. Le 221, rue Germain en constitue un exemple sobre et représentatif par son plan étendu s'élevant sur un seul étage couvert d'un plat. Son volume est résolument horizontal à l'exception de la cheminée. Les façades présentent un mélange de matériaux agissant comme seule ornementation.

Source : Ville de Sorel-Tracy, 2016

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