Sicotte, Louis-Victor
Type :
Personne (Homme)
Autre(s) nom(s) :
- Cicot, Louis
Date :
- 1812‑11‑06 – 1889‑09‑05
Occupation :
- Avocat
- Député
- Juge
- Ministre / conseiller exécutif / commissaire
- Premier ministre / chef de gouvernement
Patrimoine mobilier associé (1)
Groupes associés (3)
Statuts
Statut | Catégorie | Autorité | Date |
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Inventorié | -- | ||
Synthèse
Né le 6 novembre 1812 à Boucherville, Louis-Victor Sicotte est le fils de Toussaint Cicot, cultivateur, et de Marguerite Gauthier dit Saint-Germain.
Sicotte étudie au séminaire de Saint-Hyacinthe de 1822 à 1829 avant d'entreprendre une formation en droit à Montréal. Admis au barreau en 1838, il ouvre cette année-là un bureau d'avocat à Saint-Hyacinthe.
Au cours de ses études, Sicotte oeuvre comme commis au sein de la maison de commerce Larocque, Bernard et Compagnie. Il prend également part au mouvement patriotique dirigé par Ludger Duvernay. Il est notamment le cofondateur et secrétaire-trésorier de la société Aide-toi, le Ciel t'aidera, créée en mars 1834, qui est l'initiatrice de la célébration de la fête nationale de la Saint-Jean-Baptiste. Bien qu'il soit un sympathisant patriote, il ne participe pas activement aux rébellions de 1837-1838.
En 1848, Sicotte tente une carrière en politique en se présentant comme candidat au poste de député de la circonscription de Saint-Hyacinthe à l'Assemblée législative de la province du Canada. Défait, il brigue de nouveau les suffrages en 1851 et est élu sous la bannière réformiste. Il siège jusqu'en 1863.
Durant ses mandats, Sicotte obtient la charge de président de la commission d'enquête sur l'éducation au Bas-Canada. Après avoir occupé la fonction d'orateur de l'Assemblée législative de la province du Canada pendant trois ans, il reçoit le portefeuille du département des Terres de la couronne en 1857. Il introduit un projet de loi sur la conservation et l'exploitation des pêcheries, qui est appuyé par l'ensemble des députés du Canada-Est. En 1858, il agit à titre de commissaire des Travaux publics dans le gouvernement formé par George-Étienne Cartier et John Alexander Macdonald. L'année suivante, il quitte cette affectation et coupe les liens avec le tandem Cartier-Macdonald pour devenir chef de l'opposition du Bas-Canada.
Lorsque le ministère Cartier-Macdonald est renversé en mai 1862, Sicotte forme un nouveau gouvernement avec John Sandfield Macdonald. Il y occupe le poste de procureur général du Canada-Est. La chute du gouvernement l'année suivante provoque son remplacement par Antoine-Aimé Dorion à la tête des libéraux bas-canadiens. À la suite de cet échec, il refuse de faire partie du nouveau ministère et se retire de la vie politique.
En 1863, Sicotte est nommé juge de la Cour supérieure pour le district de Saint-Hyacinthe, une fonction qu'il remplit jusqu'à sa retraite en 1887.
Il est décédé à Saint-Hyacinthe le 5 septembre 1889.
Il avait épousé à Saint-Hyacinthe, en 1837, Marguerite-Émélie Starnes, fille de Benjamin Starnes, marchand, et d'Élizabeth Mainville.
Références
Notices bibliographiques :
- Assemblée nationale du Québec. Histoire: Dictionnaire des parlementaires du Québec de 1792 à nos jours [En Ligne]. http://www.assnat.qc.ca/
- DÉSILETS, Andrée. « Sicotte (Cicot), Louis-Victor ». Université Laval/University of Toronto. Dictionnaire biographique du Canada [En ligne]. http://www.biographi.ca