Ministère de la Culture et des Communications
Répertoire du patrimoine culturel du Québec

Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Défenses de soupirail

Type :

Patrimoine mobilier (Bien archéologique)

Autre(s) nom(s) :

  • Étripe-chats
  • Grilles de fenêtre

Région administrative :

  • Capitale-Nationale

Municipalité :

  • Québec

Date :

  • après 1800 – avant 2000 (Contexte archéologique)
  • après 1970 – avant 1979 (Intervention archéologique)

Période :

  • Le Régime britannique (1760 à 1867)
  • Le Régime français (1534 à 1760)

Classification :

  • Bien archéologique > Structures > Élément de bâtiment

Éléments associés

Patrimoine mobilier associé (1)

Inventaires associés (2)

Images

Description

Les défenses de soupirail sont des pièces de quincaillerie d'architecture qui dateraient d'entre les XIXe et XXe siècles. Entiers, les objets en fer sont composés d'une bande de métal de section rectangulaire avec quatre décrochements, recourbés et pointus, placés en sens inverse de chaque côté aux extrémités et au centre de la pièce. Les extrémités du corps central se terminent par une platine de fixation trapézoïdale percée de trois trous de fixation. Les objets mesurent environ 70 cm de longueur et ont une largeur maximale de 20 cm d'un bout à l'autre des décrochements.

Provenance archéologique :

  • CeEt-9 > Opération 1 > Sous-opération B > Lot 3 > Numéro de catalogue 35

Site de provenance :

  • Site patrimonial de l'Habitation-Samuel-De Champlain

Fonctions / usages :

La défense de soupirail est un élément de quincaillerie servant à fermer et protéger une petite ouverture, comme un soupirail, de l'extérieur.

Lieu de production :

  • Présumé : Amérique du Nord > Canada > Québec

Type de fabrication :

Artisanal

Technique de fabrication :

  • Forgé
  • Percé

Matériaux :

  • Métal - métaux et alliages ferreux (Fer)

Dimensions :

  • Épaisseur (Mesurée / intégral) : entre 1 et 1,5 centimètre(s)
  • Hauteur (Mesurée / intégral) : entre 69,5 et 70 centimètre(s)
  • Largeur, Corps (Mesurée / intégral) : 7 centimètre(s)
  • Largeur (Mesurée / intégral) : entre 19 et 20 centimètre(s)

Intégrité :

Objet entier (100% de l'objet)

Nombre de biens :

5

Numéro de l'objet :

  • CARQ : 32
  • Numéro archéologique : CeEt-9-1B3-35
  • Numéro précédent : 151QU-1B3-35

Discipline :

  • Archéologie historique

Haut de la page

Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Classement Partie d'un objet patrimonial Ministre de la Culture et des Communications 1999-03-04
 

Haut de la page

Informations historiques

Les défenses de soupirail en fer seraient forgées au Québec au cours du XIXe ou XXe siècle, mais pourraient être plus ancienne. Un tel objet est forgé à la forme désirée à partir d'une bande de fer, et est recourbé et percé à ses extrémités. La défense de soupirail est un élément de quincaillerie servant à fermer et protéger une petite ouverture, comme un soupirail, de l'extérieur.

Les défenses de soupirail ont été mises au jour au cours des années 1970 dans un contexte archéologique daté des XIXe et XXe siècles sur le site de l'Habitation de Champlain. Ce site constitue le premier établissement français permanent en Amérique du Nord et est situé dans le secteur de Place-Royale, à Québec. La première habitation est construite en 1608 et abrite Samuel de Champlain (entre 1567 et 1574-1635) et ses troupes jusqu'en 1624, année où elle est détruite pour faire place à la seconde habitation, un bâtiment en pierre qui est ensuite incendié par les frères Kirke en 1632. Un nouveau bâtiment utilisé à des fins commerciales, entre autres comme magasins du roi à partir de 1664, est ensuite reconstruit sur le site, puis est détruit par un autre incendie en 1682. Une chapelle qui deviendra l'église de Notre-Dame-des-Victoires est construite à partir de 1688 sur les vestiges du magasin du roi.

Haut de la page

Évaluation d'inventaire

  • Numérisation de la collection archéologique de référence du Québec (2016 - )
    Société du musée d'archéologie et d'histoire de Montréal Pointe-à-Callière


  • Les défenses de soupirail ont été sélectionnées pour la collection archéologique de référence du Québec, car elles sont représentatives des types de quincaillerie d'architecture retrouvés en contexte archéologique québécois des XIXe et XXe siècles.

    Haut de la page

    Emplacement

    Region administrative :

    • Capitale-Nationale

    MRC :

    • Québec

    Municipalité :

    • Québec

    Arrondissement municipal :

    • Les Rivières

    Adresse :

    • 1825, rue Semple

    Localisation informelle :

    Laboratoire et Réserve d'archéologie du Québec

    Code Borden

    CeEt-9      

    Haut de la page

    Références

    Contributeur de données :

    Laboratoire et Réserve d'archéologie du Québec

    Notices bibliographiques :

    • DUBÉ, Françoise. La quincaillerie d'architecture de Place-Royale. Collection Patrimoines, série Dossiers, 71. Sainte-Foy, Québec, Publications du Québec, 1991. 408 p.

    Multimédias disponibles en ligne :

    Haut de la page

    Gouvernement du Québec

    © Gouvernement du Québec, 2024