Ministère de la Culture et des Communications
Répertoire du patrimoine culturel du Québec

Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Gagnon, Ferdinand

Type :

Personne (Homme)

Date :

  • 1849‑06‑08 – 1886‑03‑15

Occupation :

  • Journaliste
  • Personnalité d'affaires

Éléments associés

Patrimoine mobilier associé (2)

Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Inventorié --
 

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Synthèse

Né à Saint-Hyacinthe, le 8 juin 1849, Ferdinand Gagnon est le fils de Jean-Baptiste Gagnon et d'Élizabeth Marchessault.

Gagnon entre au séminaire de Saint-Hyacinthe en 1859 et y termine sa rhétorique en 1865. Il étudie ensuite le droit américain au bureau des avocats Marshall and Chase en 1868.

Gagnon travaille au bureau des avocats Arthur-Prisque Letendre et Honoré Mercier, de Saint-Hyacinthe, de 1865 à 1868. Il s'installe ensuite à Manchester, au New Hampshire et y enseigne le français.

Gagnon s'intéresse aux problèmes des Canadiens français émigrés résidant à Concord et est nommé délégué au quatrième congrès des Canadiens français aux États-Unis en 1868. Lors de l'événement, il rencontre Médéric Lanctôt et il est séduit par ses idées en faveur de l'indépendance du Canada vis-à-vis la Grande-Bretagne et de l'annexion aux États-Unis. En 1869, Gagnon fonde le journal La Voix du peuple, dans lequel il propage les idées de Lanctôt. Gagnon fonde ensuite plusieurs journaux, notamment L'Étandard national qui devient l'édition américaine de L'Opinion publique de Montréal. Il s'associe aussi à l'un de ses beaux-frères, fabricant de drapeaux, bannières et insignes pour les sociétés nationales et de bienfaisance.

Homme d'affaires respecté, Gagnon s'affirme comme l'un des leaders de la communauté canadienne-française en Nouvelle-Angleterre. Lors des manifestations et des congrès, il plaide en faveur des avantages de la naturalisation américaine tout en encourageant à ne jamais renier la nationalité canadienne-française. Il organise la participation franco-américaine aux fêtes du 40e anniversaire de l'Association Saint-Jean-Baptiste de Montréal en 1874. Gagnon est également engagé comme agent de rapatriement par le gouvernement du Québec en 1875 afin de mettre un frein à l'exode vers les États-Unis. Il aide plusieurs Franco-américains à s'installer dans la région des Cantons de l'Est.

Il a publié Éloge sur la vie et les œuvres de M. l'abbé Hyacinthe Martial (1883).

Il est décédé à Worcester, au Massachusetts, le 15 avril 1886.

Il avait épousé, en 1869, Malvina Lalime.

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Références

Notices bibliographiques :

  • ROBY, Yves. « Gagnon, Ferdinand ». Université Laval/University of Toronto. Dictionnaire biographique du Canada [En ligne]. http://www.biographi.ca/

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