Ministère de la Culture et des Communications
Répertoire du patrimoine culturel du Québec

Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Laberge, Charles

Type :

Personne (Homme)

Autre(s) nom(s) :

  • Laberge, Charles-Joseph

Date :

  • 1827‑10‑20 – 1874‑08‑03

Occupation :

  • Avocat
  • Député
  • Journaliste
  • Maire

Éléments associés

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Groupes associés (1)

Images

Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Inventorié --
 

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Synthèse

Né à Montréal le 20 octobre 1827, Charles Laberge est le fils d'Ambroise Laberge, marchand, et de Rose Franchère, soeur de Gabriel Franchère.

Après avoir complété ses études classiques au collège de Saint-Hyacinthe, en 1845, Laberge étudie le droit à Montréal. Il obtient sa commission d'avocat en 1848 et est associé pendant quelque temps avec Toussaint-Antoine-Rodolphe Laflamme. En 1852, il s'établit à Saint-Jean-d'Iberville (Saint-Jean-sur-Richelieu).

Actif sur la scène politique, Laberge est élu député du comté d'Iberville à l'Assemblée législative de la province du Canada en 1854. Réélu en 1858, il accepte le poste de solliciteur général dans l'éphémère gouvernement formé, pendant deux jours, par George Brown et Antoine-Aimé Dorion. En 1860, il quitte la vie politique, mais, opposé au projet de confédération des colonies britanniques d'Amérique du Nord, il est candidat défait dans la circonscription de Saint-Jean lors des élections fédérales de 1867. Il est également actif en politique municipale, occupant la charge de maire de Saint-Jean-d'Iberville pendant deux mandats.

Laberge figure parmi les fondateurs de l'Institut canadien, dont il est élu secrétaire-correspondant en 1845. Il est principalement reconnu comme journaliste. Dès ses années de collège à Saint-Hyacinthe, il lance le périodique étudiant Le Libéral. À partir de novembre 1847, il collabore activement à la publication de L'Avenir, dans lequel il plaide notamment pour l'annexion du Canada aux États-Unis. En 1860, il fonde le journal Le Franco-Canadien, avec son ami Félix-Gabriel Marchand. Il collabore également à L'Ordre, journal libéral publié à Montréal. Il quitte Saint-Jean-d'Iberville en 1872 et s'installe à Montréal, où il assume la rédaction du National malgré de graves ennuis de santé.

Il est décédé à Montréal, le 3 août 1874. Il est inhumé au cimetière de Notre-Dame-des-Neiges.

Il avait épousé en 1859, Marguerite-Caroline-Hélène Turgeon, fille de Joseph-Ovide Turgeon, notaire et conseiller législatif, et de Hélène-Olive Turgeon.

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Références

Notices bibliographiques :

  • Assemblée nationale du Québec. Histoire: Dictionnaire des parlementaires du Québec de 1792 à nos jours [En Ligne]. http://www.assnat.qc.ca/
  • SYLVAIN, Philippe. « Laberge, Charles ». Université Laval/University of Toronto. Dictionnaire biographique du Canada [En ligne]. http://www.biographi.ca/

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