Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Royal, Joseph

Type :

Personne (Homme)

Date :

  • 1837‑05‑07 – 1902‑08‑23

Occupation :

  • Avocat
  • Gouverneur / lieutenant-gouverneur / gouverneur général
  • Journaliste
  • Ministre / conseiller exécutif / commissaire
  • Personnalité d'affaires

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Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Inventorié --
 

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Synthèse

Né le 7 mai 1837 à Repentigny, Joseph Royal est le fils d'Édouard Royal et de Marceline Therrien.

Royal étudie au petit séminaire de Montréal de 1850 à 1854, puis au collège Sainte-Marie. Avant d'être admis à la pratique du droit, il fait son apprentissage, à partir de 1857, dans le bureau de l'avocat George-Étienne Cartier.

Vers 1857, Royal fait ses débuts en journalisme, en collaborant au journal La Minerve. Conservateur et profondément catholique, il fonde, l'année suivante, le journal ultramontain L'Ordre : Union catholique, dont il est propriétaire jusqu'en 1860. Brièvement traducteur à l'Assemblée législative de la province du Canada au début des années 1860, il revient au journalisme et devient rédacteur en chef de L'Écho du cabinet de lecture paroissial de Montréal, en 1862. Il fonde ensuite La Revue canadienne (1864) puis Le Nouveau monde (1867), où il est notamment directeur.

La vie de Royal prend un tournant inattendu après la résistance de la rivière Rouge de 1869-1870. Appuyant cette cause, et à la demande de l'évêque de Saint-Boniface Mgr Alexandre-Antoine Taché, il s'installe au Manitoba en 1870. Il y fonde, en 1871, le journal Le Métis. Avec l'avocat Joseph Dubuc, il ouvre un cabinet d'avocats à partir duquel il défend plusieurs Métis, notamment Ambroise-Dydime Lépine (1874). Engagé dans plusieurs aspects de la vie publique, il est, entre autres, le premier surintendant des écoles catholiques du Manitoba en 1871 et 1872, et le premier vice-chancelier de l'Université du Manitoba de 1877 à 1887.

D'allégeance politique conservatrice, Royal représente la circonscription de Saint-François-Xavier-Ouest à l'Assemblée législative du Manitoba de 1871 à 1874. Président de l'Assemblée, il est ensuite élu secrétaire de la province et ministre des Travaux publics. Procureur général du Manitoba de 1876 à 1878, il fait partie du cabinet du premier ministre John Norquay de 1878 à 1879, mais démissionne dans un contexte de crise entre les députés francophones et anglophones. Il représente la circonscription de Provencher à la Chambre des communes d'Ottawa de 1879 à 1888. Il est le premier maire de Saint-Boniface en 1880 et lieutenant-gouverneur des Territoires du Nord-Ouest de 1888 à 1893. C'est alors à contrecoeur qu'il accepte d'abolir l'usage officiel du français à l'Assemblée territoriale.

Considéré comme l'un des fondateurs du Manitoba francophone, Royal retourne ensuite s'établir à Montréal où il collabore au journal La Minerve.

Il est décédé à Montréal le 23 août 1902.

Il avait épousé en 1857, à Montréal, Agnès Bruyère.

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Références

Notices bibliographiques :

  • SILVER, A. I. « Royal, Joseph ». Université Laval/University of Toronto. Dictionnaire biographique du Canada [En ligne]. http://www.biographi.ca

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