Smith, Goldwin
Type :
Personne (Homme)
Date :
- 1823‑08‑13 – 1910‑06‑07
Occupation :
- Auteur
- Avocat
- Journaliste
Patrimoine mobilier associé (1)
Statuts
| Statut | Catégorie | Autorité | Date |
|---|---|---|---|
| Inventorié | -- | ||
Synthèse
Né à Reading, en Angleterre, le 13 août 1823, Goldwin Smith est le fils de Richard Pritchard Smith, médecin, agent de développement et administrateur ferroviaire, et d'Elizabeth Breton.
Smith étudie à l'Eton College, au Christ Church College à Oxford, puis au Magdalen College dans cette même ville. Il obtient une maîtrise en 1848. Il poursuit ensuite une formation en droit au Lincoln's Inn et est reçu au barreau en 1850. Cependant, il ne pratique pas le droit par la suite.
Smith est secrétaire adjoint au sein d'une commission royale chargée, en 1850, d'enquêter sur la tutelle du clergé anglican à l'Université d'Oxford. Il collabore au journal Morning Chronicle à partir de 1850, puis à la Saturday Review of Politics, Literature, Science and Art à partir de 1855. Dans ces journaux, il rédige des critiques de poésie et fait la promotion de la réforme universitaire en Grande-Bretagne. Il siège au sein de la commission royale d'enquête chargée d'étudier le système d'enseignement britannique en 1858 et participe à la rédaction du rapport de cette commission en 1862.
Nommé professeur royal d'histoire moderne à Oxford en 1858, Smith prononce des conférences intitulées Lectures on Modern History, dans lesquelles il aborde la question des controverses religieuses. Il étudie également les relations de la Grande-Bretagne avec ses colonies et l'émancipation de ces dernières comme phénomène inévitable. Il démissionne en 1866 pour des raisons personnelles et décide d'émigrer en Amérique du Nord deux années plus tard.
De 1868 à 1871, Smith enseigne à l'Université Cornell, dans l'État de New York. Il s'établit ensuite à Toronto où il collabore au journal Globe. Avec Graeme Mercer Adam, il participe à la fondation de la Canadian Monthly and National Review en 1872, puis collabore à ce périodique sous le pseudonyme A Bystander. Au sein du mouvement Canada First, il participe à la mise sur pied du périodique Nation en 1874 et du quotidien Evening Telegram en 1876, puis lance le périodique Bystander en 1878 dans lequel il discourt sur l'actualité au Canada et en Grande-Bretagne. Il prend notamment position contre le droit de vote des femmes et pour l'annexion du Canada aux États-Unis afin de régler le problème posé par les Canadiens français.
Smith représente les enseignants de l'Ontario au Conseil de l'instruction publique dès 1874, et préside l'Ontario Teachers' Association. Il prône le regroupement des universités ontariennes sur le modèle de l'Université d'Oxford. Il siège au sein d'une commission royale d'enquête sur l'Université de Toronto en 1905.
Il est décédé à Toronto, le 7 juin 1910.
Il avait épousé, en 1875, Harriet Elizabeth Mann, née Dixon, veuve de William Henry Boulton.
Références
Notices bibliographiques :
- COOK, Ramsay. « Smith, Goldwin ». Université Laval/University of Toronto. Dictionnaire biographique du Canada [En ligne]. http://www.biographi.ca
