Robertson, Margaret Murray
Type :
Personne (Femme)
Date :
- 1823‑04‑22 – 1897‑02‑14
Occupation :
- Auteur
- Enseignant / professeur
Patrimoine mobilier associé (1)
Statuts
Statut | Catégorie | Autorité | Date |
---|---|---|---|
Inventorié | -- | ||
Synthèse
Née le 22 avril 1823 probablement à Stuartfield, en Écosse, Margaret Murray Robertson est la fille de James Robertson, ministre congrégationaliste, et d'Elizabeth Murray.
Margaret Murray Robertson étudie au Mount Holyoke Seminary à South Hadley, dans l'État du Massachusetts, en 1847.
Après le décès de sa mère en 1832, Margaret Murray Robertson immigre au Vermont avec sa famille. En 1836, ils s'établissent à Sherbrooke au Bas-Canada. Elle enseigne dans une école de filles, la Sherbrooke Academy, de 1848 à 1865.
En 1865, Margaret Murray Robertson publie un essai portant sur l'enseignement dans les écoles publiques qui lui vaut un prix remis aux instituteurs des Cantons de l'Est. Dans cet essai, elle fait l'éloge de la formation morale et soutient que le support offert aux instituteurs de campagne doit être amélioré. Après la publication de cet ouvrage, elle cesse d'enseigner et consacre son temps à l'écriture de romans. S'adressant principalement aux jeunes filles, ses ouvrages encouragent la connaissance, la force et la conscience morale.
Par l'écriture, Margaret Murray Robertson poursuit son oeuvre d'éducatrice et ses romans lui permettent de rejoindre un public beaucoup plus vaste. Ses histoires empreintes de religion et de spiritualité mettent en vedette des personnages féminins et valorisent l'amour et la compréhension dans les moments difficiles. Ses ouvrages s'inscrivent dans le goût de l'époque pour les ouvrages didactiques et moraux. De plus, ils divertissent les lecteurs avec la présentation de personnages attachants et de descriptions réalistes.
Au départ, ce sont plutôt les éditeurs évangéliques tels que la Religious Tract Society de Londres et l'American Sunday School Union de Philadelphie qui publient ses ouvrages. Plus tard, des maisons d'édition laïques comme Hodder and Stoughton, de Londres, prennent le relais.
Elle a écrit An Essay on Common School Education (1865), ainsi que plusieurs romans dont Shenac, the Story of a Highland Family in Canada (1868), The Two Miss Jean Dawsons, (1880) et By a Way She Knew not: Story of Allison Bain (1887).
Elle est décédée à Montréal le 14 février 1897.
Références
Notices bibliographiques :
- DESJARDINS, Marie-Paule. Dictionnaire biographique des femmes célèbres et remarquables de notre histoire. Montréal, Guérin, 2007. 600 p.
- MCMULLEN, Lorraine. « Robertson, Margaret Murray ». Université Laval/University of Toronto. Dictionnaire biographique du Canada [En ligne]. http://www.biographi.ca/