Lefrançois, Charles
Type :
Personne (Homme)
Autre(s) nom(s) :
- Le François, C.
- Le François, Charles
Date :
- vers 1773 – 1829‑04‑01
Occupation :
- Éditeur
Patrimoine mobilier associé (7)
- Livre (Questions et réponses sur le droit criminel du Bas-Canada : dédiées aux étudiants en droit) - Édition
- Livre (Instructions sur les dévotions du saint rosaire et du saint scapulaire, avec les prières et pratiques pour ces dévotions) - Oeuvre
- Livre (Confrérie de Notre-Dame Auxiliatrice) - Édition
- Livre (Prières diverses pendant un temps d'affliction) - Édition
Statuts
Statut | Catégorie | Autorité | Date |
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Inventorié | -- | ||
Synthèse
Né à L'Ange-Gardien, vers 1773, Charles Lefrançois est le fils de Nicolas Lefrançois et de Marie Vézina.
Ne pouvant subvenir à ses besoins avec la terre familiale, déjà très morcelée, Lefrançois part s'installer à Québec. En 1798, il est engagé à titre d'imprimeur-libraire dans l'atelier de Pierre-Édouard Desbarats et de Roger Lelièvre, imprimeurs des lois de Sa Majesté au Bas-Canada.
En 1807, Lefrançois devient imprimeur du journal Le Canadien, fondé l'année précédente par Pierre-Stanislas Bédard. Jusqu'en 1810, il travaille à l'Imprimerie canadienne, située sur la rue Saint-François à Québec. Le journal, publié dans le but de défendre les intérêts des Canadiens français, attaque souvent les décisions des autorités coloniales, ce qui déplaît énormément au gouverneur James Henry Craig. Le 17 mars 1810, une perquisition est menée à l'Imprimerie canadienne et Lefrançois est emprisonné. Le même sort est réservé aux propriétaires et éditeurs du journal.
Libéré au mois d'août de la même année, Lefrançois achète une maison en pierre de deux étages sur la rue Laval, qu'il louait auparavant. Avec les années, il installe une imprimerie, puis une librairie et un atelier de reliure. À cette époque, la concurrence est très rude entre les nombreux imprimeurs de la ville de Québec et Lefrançois doit composer avec des entreprises déjà bien établies comme celles de la famille Neilson et de Pierre-Édouard Desbarats. L'imprimeur réussit néanmoins à tirer son épingle du jeu. Après 1810, il n'imprime plus de journaux et se concentre sur des livres et des brochures destinés principalement au clergé, notamment au grand séminaire de Québec et à la communauté des Ursulines. Atteint d'une maladie du foie contractée en prison, il décède à l'âge de 56 ans. Son imprimerie est fermée, mais sa veuve conserve la librairie.
Il est décédé à Québec, le 1er avril 1829. Il est inhumé dans l'église de Charlesbourg.
Il avait épousé à Québec, en 1801, Louise Ledroit dit Perche.
Références
Notices bibliographiques :
- LEBEL, Jean-Marie. « Lefrançois, Charles ». Université Laval/University of Toronto. Dictionnaire biographique du Canada [En ligne]. http://www.biographi.ca/