Loranger, Louis-Onésime

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Né à Yamachiche, le 7 avril 1837, Louis-Onésime Loranger est le fils de Joseph Loranger, aubergiste, et de Marie-Louise Dugal.

Loranger étudie au petit séminaire de Montréal de 1847 à 1851, puis au collège Sainte-Marie de Montréal. Il fréquente de plus l'école de droit mise sur pied par François-Maximilien Bibaud.

Admis à la pratique du droit en 1858, Loranger s'associe avec ses deux frères, Jean-Marie et Thomas-Jean-Jacques. Il est avocat de la couronne dans l'enquête sur l'affaire des Tanneries qui entraîne la démission du gouvernement de Gédéon Ouimet. Il est membre du Conseil du barreau de Montréal en 1868 et 1869, 1871 et 1872, 1874 et 1875.

Dans le domaine politique, Loranger représente le quartier Saint-Louis au conseil municipal de Montréal de 1871 à 1877. Il est élu député conservateur de Laval à l'Assemblée législative de la province de Québec en 1875 et devient procureur général dans le gouvernement de Joseph-Adolphe Chapleau en 1879. Son siège devient vacant en 1882 à la suite de sa nomination comme juge à la Cour supérieure du district de Monréal, d'où il se retire en 1909.

L'oranger est également vice-président, de 1889 à 1892, et président, de 1895 à 1899, de l'Association Saint-Jean-Baptiste de Montréal.

Il est décédé à Saint-Hilaire, le 18 août 1917. Il est inhumé dans le cimetière Notre-Dame-des-Neiges, à Montréal.

Il avait épousé à Montréal, en 1867, Marie-Angélique-Rosalie Laframboise, fille de Maurice Laframboise, avocat, et de Marie-Rosalie-Eugénie Dessaulles; puis, dans la même ville, en 1888, Marie-Antoinette Valois, veuve d'Eugène Varin.

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