Ministère de la Culture et des Communications
Répertoire du patrimoine culturel du Québec

Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Hubert, Jean-François

Type :

Personne (Homme)

Autre(s) nom(s) :

  • Mgr Hubert

Date :

  • 1739‑02‑23 – 1797‑10‑17

Occupation :

  • Directeur / administrateur
  • Enseignant / professeur
  • Missionnaire
  • Officier du culte (curé, pasteur, rabbin, etc.)
  • Supérieur d'une communauté religieuse ou d'une société de prêtres diocésains
  • Évêque / cardinal

Éléments associés

Patrimoine mobilier associé (14)

Groupes associés (1)

Images

Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Inventorié --
 

Haut de la page

Synthèse

Né le 23 février 1739 à Québec, Jean-François Hubert est le fils de Jacques-François Hubert, boulanger, et de Marie-Louise Maranda.

Hubert étudie au petit séminaire de Québec avant d'entreprendre sa théologie au grand séminaire en 1755. Lorsque l'armée britannique attaque la ville en 1759, il se réfugie, avec d'autres étudiants, au séminaire de Saint-Sulpice à Montréal. À cette époque, il est secrétaire de l'évêque de Québec, Mgr Henri-Marie Dubreil de Pontbriand, puis occupe la même fonction auprès du grand vicaire Jean-Olivier Briand à partir de 1761. L'année suivante, il reprend ses études en théologie au séminaire de Québec. Il se fait ordonner prêtre en 1766 par Briand, nouvellement sacré évêque.

Au cours des années 1760, Hubert enseigne la philosophie et la théologie au séminaire de Québec en plus d'y occuper plusieurs fonctions importantes. Il est notamment supérieur du petit séminaire en 1765 et 1773, supérieur du grand séminaire en 1768 et procureur de 1770 à 1777. En 1774, il est le premier Canadien à devenir supérieur de cette institution. Quatre ans plus tard, attiré par la vie de missionnaire, il démissionne de son poste et se rend à la mission des Illinois. Nommé grand vicaire en 1779, il occupe jusqu'en 1781 la cure de la paroisse de La Sainte-Famille à l'île d'Orléans, puis il dessert jusqu'en 1784 la paroisse de Notre-Dame-de-l'Assomption près de Detroit. Deux ans plus tard, il est nommé coadjuteur du nouvel évêque de Québec, Mgr Louis-Philippe Mariauchau d'Esgly. À la mort de ce dernier, en 1788, Hubert devient évêque de Québec.

Au cours des premières années de son épiscopat, Mgr Hubert s'oppose souvent à son coadjuteur, Charles-François Bailly de Messein, que lui a imposé le gouverneur Guy Carleton en 1789. Une polémique publique éclate alors qu'Hubert rejette le projet de création d'une université pour catholiques et protestants que Bailly soutient. Partisan d'une Église canadienne indépendante de toute autorité politique, l'évêque condamne également les idées révolutionnaires propagées par la Révolution française. Il apprécie cependant l'arrivée, à partir de 1791, de prêtres royalistes émigrés de France, apportant une solution temporaire à la pénurie d'effectifs religieux. Après la mort de Bailly, en 1794, il nomme Pierre Denaut coadjuteur, puis le sacre évêque l'année suivante.

Épuisé et malade après une visite pastorale, il démissionne de son poste en 1797.

Il est décédé le 17 octobre 1797 à l'Hôpital général de Québec. Il est inhumé dans la basilique-cathédrale Notre-Dame-de-Québec.

Haut de la page

Références

Notices bibliographiques :

  • CHAUSSÉ, Gilles. « Hubert, Jean-François ». Université Laval/University of Toronto. Dictionnaire biographique du Canada [En ligne]. http://www.biographi.ca
  • LEBLANC, Jean. Dictionnaire biographique des évêques catholiques du Canada. Montréal, Wilson et Lafleur, 2002. 881 p.

Multimédias disponibles en ligne :

Haut de la page

Gouvernement du Québec

© Gouvernement du Québec, 2024