Ministère de la Culture et des Communications
Répertoire du patrimoine culturel du Québec

Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

FitzGibbon, James

Type :

Personne (Homme)

Autre(s) nom(s) :

  • Fitz Gibbon, James

Date :

  • 1780‑11‑16 – 1863‑12‑12

Occupation :

  • Fonctionnaire
  • Militaire / Paramilitaire

Éléments associés

Patrimoine mobilier associé (2)

Événements associés (1)

Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Inventorié --
 

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Synthèse

Né le 16 novembre 1780 à Glin, en Irlande, James FitzGibbon est le fils de Garrett (Gerald) FitzGibbon, fermier et tisserand, et de Mary Widenham.

Militaire de carrière, FitzGibbon s'enrôle en 1795 dans le Knight of Glin's Yeomanry Corps, dont il devient rapidement sergent. Trois ans plus tard, il entre au service d'un régiment irlandais local, le Tarbert Infantry Fencibles, où le 49e régiment de l'armée britannique le recrute. En 1799, il participe à sa première campagne militaire en Hollande. En 1801, il figure parmi les troupes de marine lors de la bataille de Copenhague. En 1802, il arrive à Québec avec le 49e régiment. Grâce au soutien de son commandant, il devient sergent-major la même année, enseigne et adjudant en 1806, puis lieutenant en 1809. Trois ans plus tard, il abandonne son poste d'adjudant afin d'étudier pour monter en grade. Il doit toutefois renoncer à son projet lorsqu'éclate la guerre de 1812.

En 1813, FitzGibbon est chargé de défendre Beaver Dams, au Haut-Canada. Grâce aux renseignements de Laura Secord et malgré l'infériorité en nombre de ses hommes, il amène les Américains à se rendre. Il est capitaine du Glengarry Light Infantry Fencibles jusqu'à sa dissolution en 1816. Il occupe ensuite différents postes, notamment ceux de commis du bureau de l'adjudant général de la milice du Haut-Canada (1816-1819; 1821-1823), d'adjudant général adjoint de la milice (1823-1827) et de colonel de milice (1826). Lors de la rébellion de 1837 dans le Haut-Canada, il commande une compagnie de volontaires qui contribue à mettre en déroute les insurgés.

Outre son engagement militaire, FitzGibbon oeuvre au sein de la fonction publique provinciale. De 1827 à 1841, il est greffier de la Chambre d'assemblée du Haut-Canada. Il siège également en tant que commissaire au comité responsable de la construction de l'Upper Canada College et au Bureau de santé de la région d'York (Toronto). Il est secrétaire de la Society for the Relief of Strangers in Distress et membre fondateur du Mechanics' Institute d'York en 1831. On lui demande à quelques reprises d'intervenir en tant que médiateur lors de conflits avec la communauté irlandaise. En 1841, il devient greffier du Conseil législatif de la province du Canada.

Mis à la retraite en 1846, FitzGibbon retourne en Angleterre l'année suivante. En 1850, il est accepté comme chevalier militaire au château de Windsor où il finit ses jours.

Il est décédé au château de Windsor le 12 décembre 1863. Il est inhumé au même endroit dans la crypte de la chapelle St. George.

Il avait épousé, en 1814, Mary Haley.

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Références

Notices bibliographiques :

  • Gouvernement du Canada. « Le témoignage de 1820 de James Fitzgibbon sur le courage de Laura Secord ». Patrimoine militaire canadien [En Ligne]. http://www.phmc.gc.ca/cmh/fr/image_317.asp
  • MCKENZIE, Ruth. « FitzGibbon, James ». Université Laval/University of Toronto. Dictionnaire biographique du Canada [En ligne]. http://www.biographi.ca/
  • s.a. « FitzGibbon, James, Leader of the Green'Uns and victor at Beaver Dams ». Herontrips. [En Ligne]. http://www.herontrips.com/Fitz.html

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