Meredith, Edmund Allen
Type :
Personne (Homme)
Date :
- 1817‑10‑07 – 1898‑01‑12
Occupation :
- Auteur
- Fonctionnaire
Patrimoine mobilier associé (4)
- Brochure (An essay, on the Oregon question : written for the Shakspeare Club) - Oeuvre
- Brochure (Short school time, with military or naval drill : in connection especially with the subject of an efficient militia system) - Oeuvre
- Brochure (La terre sèche substituée à l'eau dans le curage des fosses d'aisances ou Salubrité et richesse publiques remplaçant la maladie et la déperdition) - Oeuvre
- Brochure (La terre sèche substituée à l'eau dans le curage des fosses d'aisances ou Salubrité et richesse publiques remplaçant la maladie et la déperdition) - Oeuvre
Statuts
Statut | Catégorie | Autorité | Date |
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Inventorié | -- | ||
Synthèse
Né à Ardtrea, en Irlande, le 7 octobre 1817, Edmund Allen Meredith est le fils du révérend Thomas Meredith et d'Elizabeth Maria Graves.
Dès l'âge de neuf ans, Meredith est placé au pensionnat de Castleknock, près de Dublin. Entré au Trinity College à seize ans, il obtient une bourse d'humanités et des prix en économie politique et en sciences. En 1837, il reçoit sa licence ès arts, et par la suite, il va au King's Inns de Dublin afin d'étudier le droit. Il est admis à la pratique, au Canada, en 1844.
En 1842, Meredith rejoint sa famille au Canada, installée à Toronto, puis à Montréal. Il est nommé principal du McGill College, où il devient aussi chargé de cours en mathématiques et en philosophie de la nature. Un an plus tard, il entre dans l'administration publique en tant qu'adjoint au secrétaire de la province du Canada. En même temps, il remplit une fonction au Bureau d'inspecteurs des asiles et prisons, et s'investit dans un projet de réforme pénitentiaire. Il prône la séparation des criminels, selon la gravité de leur crime, de leur âge et de leur condition, et favorise leur réhabilitation. En 1868, le gouvernement conservateur s'inspire des idées de Meredith pour rédiger la première loi pénitentiaire du dominion.
Meredith et sa femme demeurent à Québec jusqu'en 1865. Cette année-là, ils déménagent à Ottawa, nouvelle capitale du Canada. À la suite de l'avènement de la Confédération en 1867, Meredith doit quitter sa fonction au Bureau d'inspecteurs des asiles et prisons. Il devient ensuite sous-ministre du département de l'Intérieur en 1873.
En 1879, Meredith quitte l'administration publique et retourne vivre à Toronto. Les affaires correctionnelles l'intéressent toujours et en 1887, il présente une communication sur la réforme des prisons aux réunions de la National Prison Association of the United States. En 1896, à l'âge de 79 ans, il est membre d'une commission d'enquête sur le pénitencier de Kingston. Durant de nombreuses années, Meredith est membre de la Prisoners' Aid Association du Canada et vice-président de la Toronto General Trusts Company. Tout au long de sa vie, il est actif au sein de la communauté notamment en tant que membre du Shakespeare Club, président de la Natural History Society, membre de l'Ottawa Literary and Scientific Society, vice-président de l'Astronomical and Physical Society of Toronto, membre fondateur de la congrégation anglicane St Alban the Martyr et cofondateur de l'Ottawa Art Association.
Il a publié de nombreux ouvrages, notamment Earth Sewage versus Water Sewage (1868), Essay on the Oregon Question, (1846), Short School Time, with Military or Naval Drill [...], (1875) et Canadian Men and Women of the Time (1898).
Il est décédé à Toronto, le 12 janvier 1899.
Il avait épousé, en 1851, Anne Frances Jarvis, fille de William Botsford Jarvis, shérif du district de Home.
Références
Notices bibliographiques :
- OLIVER, Peter. « Meredith, Edmund Allen ». Université Laval/University of Toronto. Dictionnaire biographique du Canada [En ligne]. http://www.biographi.ca/
- Université McGill. Ex-principaux et vice-chanceliers [En Ligne]. http://francais.mcgill.ca/principal/past/