Domville, James

Haut de la page

Né le 29 novembre 1842 à Belize, au Honduras britannique (Belize), James Domville est le fils de James William Domville et de Frances Usher.

Domville fait ses études à la Royal Military Academy de Woolwich, à Londres, dans une école de Bonn, en Allemagne, et à l'école spéciale militaire de Saint-Cyr, en France.

En 1858, Domville travaille à la Barbade pour la Michael Cavan and Company. Huit ans plus tard, il se fixe à Saint-Jean, au Nouveau-Brunswick, où il devient milicien. Il sert notamment pendant le raid des fenians de 1866.

Intéressé par les affaires, Domville fonde la James Domville and Company, une entreprise basée à Saint-Jean qui se spécialise dans le commerce du thé avec les Antilles britanniques. Il s'associe ensuite avec le marchand William Henry Scovil et sa compagnie adopte la raison sociale de Domville, Scovil and Company. Pour le compte de celle-ci, il exploite diverses entreprises manufacturières. À la mort de Scovil en 1869, le commerçant est le seul propriétaire de l'entreprise qui devient la Coldbrook Rolling Mills Company of the Dominion of Canada. Poursuivant ses activités commerciales, il s'intéresse aux richesses naturelles et aux produits financiers. Il préconise l'exploitation du pétrole dans le sud du Nouveau-Brunswick et participe à la fondation de la Maritime Bank of the Dominion of Canada, à Saint-Jean. À ce moment, ses affaires sont concentrées dans la baie de Fundy et la vallée de l'Outaouais. Par la suite, il met de l'avant divers projets de transport maritime et ferroviaire dans l'Ouest canadien et au Yukon. Vers 1903, il occupe un poste de vice-président à l'Ottawa River Railway Company et de président à la Central Railway Company of Canada.

Engagé en politique, Domville représente la circonscription de King's à la Chambre des communes de 1872 à 1882. Il est alors lié au Parti conservateur et prend position pour la Politique nationale du premier ministre John Alexander Macdonald. Il est battu lors des élections de 1882 et en vient progressivement à reconsidérer la Politique nationale de même que son allégeance au regroupement conservateur. En 1896, après cinq défaites consécutives, il est de nouveau élu comme député du comté de King's à la Chambre des communes, cette fois-ci sous la bannière du Parti libéral. Défait lors des élections générales de 1900, il est nommé sénateur trois ans plus tard, siège qu'il occupe jusqu'en 1921. Il fait également un passage controversé en politique municipale en tant qu'échevin au conseil municipal de Saint-Jean de 1877 à 1880.

Par ailleurs, Domville s'implique dans la réalisation d'une bibliothèque publique après le grand incendie de 1877 à Saint-Jean. Il est membre d'organisations franc-maçonniques de Saint-Jean et président du Bureau de commerce du comté de King's. Il est nommé commandant du 8th Regiment of Cavalry du Nouveau-Brunswick en 1880, puis en devient le colonel honoraire en 1904.

Il est décédé à Rothesay, au Nouveau-Brunswick, le 30 juillet 1921.

Il avait épousé à Portland (Saint-Jean, Nouveau-Brunswick), en 1867, Anne Isabella Scovil, fille de William Henry Scovil, marchand.

Haut de la page

Haut de la page