Howe, Joseph
Type :
Personne (Homme)
Date :
- 1804‑12‑13 – 1873‑06‑01
Occupation :
- Fonctionnaire
- Gouverneur / lieutenant-gouverneur / gouverneur général
- Journaliste
- Premier ministre / chef de gouvernement
Patrimoine mobilier associé (4)
- Brochure (Speech of the Hon. Joseph Howe on the Union of the North American Provinces and on the Right of British Colonists to Representation in the Imperial Parliament, and to participation in the public employments and distinctions of the Empire) - Oeuvre
- Brochure (Responsible government : letters to the Right Honorable Lord John Russell, &c. &c. &c. on the right of British Americans to be governed by the principles of the British Constitution)
- Livre (An Historical and statistical account of Nova-Scotia : in two volumes; illustrated by a map of the Province and several engravings (Volume I)) - Édition
- Livre (An Historical and statistical account of Nova-Scotia : in two volumes; illustrated by a map of the Province and several engravings (Volume II)) - Édition
Statuts
Statut | Catégorie | Autorité | Date |
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Inventorié | -- | ||
Synthèse
Né le 13 décembre 1804 à Halifax, en Nouvelle-Écosse, Joseph Howe est le fils de John Howe, maître général des postes et imprimeur du roi, et de Mary Edes.
Howe travaille auprès de son père à partir de 1817. À la fin de 1827, il acquiert le Novascotian. Il y publie de nombreux articles et en fait le journal politique le plus influent en Nouvelle-Écosse. Il s'en départit en 1841, pour se consacrer à sa carrière politique.
Réformiste, Howe se fait élire en 1836 dans la circonscription de Halifax à la Chambre d'assemblée de la Nouvelle-Écosse. Quatre ans plus tard, il forme une coalition avec le tory James William Johnston et entre au Conseil exécutif. Des tensions au sein de la coalition entraînent sa démission et celle des autres conseillers réformistes en 1843.
Howe se dédie à nouveau au journalisme, travaillant comme rédacteur en chef au Novascotian et au Morning Chronicle de 1844 à 1846. Il y fait la promotion du gouvernement responsable, ce que la province obtient en 1848, soit un an après l'élection du Parti réformiste dont il est l'un des dirigeants. Le politicien est alors secrétaire provincial dans le gouvernement dirigé par James Boyle Uniacke. Il oeuvre au projet de construction d'une ligne de chemin de fer en Nouvelle-Écosse et démissionne de son poste de secrétaire en 1854 pour devenir commissaire principal d'une commission bipartite sur les chemins de fer. Sa loyauté envers l'Angleterre le pousse à s'impliquer en faveur de la guerre de Crimée en 1855, ce qui lui vaut l'animosité des catholiques de la province et l'empêche d'être réélu lors des élections générales tenues cette année-là.
Reporté au pouvoir en 1859, Howe reprend le poste de secrétaire de la province avant de devenir premier ministre de 1860 à 1863. Il est également nommé commissaire impérial de la pêche de 1862 à 1866. Durant les deux années qui suivent, il s'oppose fermement au projet confédératif, et milite, après l'adoption de l'Acte de l'Amérique du Nord britannique, pour y apporter des réformes. Il accepte toutefois de devenir président du Conseil exécutif dans le gouvernement fédéral en 1869. Élu cette année-là dans le comté de Hants, il est désigné secrétaire d'État aux Affaires provinciales et négocie notamment l'entrée du Manitoba au sein de la Confédération canadienne. Il est nommé lieutenant-gouverneur de la Nouvelle-Écosse en 1873, quelques semaines avant sa mort.
Il est décédé le 1er juin 1873 à Halifax.
Il avait épousé, en 1828, Catherine Susan Ann McNab.
Références
Notices bibliographiques :
- MURRAY BECK, J. « Howe, Joseph ». Université Laval/University of Toronto. Dictionnaire biographique du Canada [En ligne]. http://www.biographi.ca