Ministère de la Culture et des Communications
Répertoire du patrimoine culturel du Québec

Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Lee, Thomas

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Synthèse

Né à Québec, le 8 avril 1783, Thomas Lee est le fils de Jean-Thomas Lée, marchand, et de Marie-Angélique Gautron.

Après des études au petit séminaire de Québec, Lee effectue sa cléricature et obtient sa commission de notaire en 1805. Exerçant sa profession à Québec, il est également propriétaire d'une scierie et d'une fabrique d'huile de graine de lin, à Saint-Roch, et copropriétaire de l'Imprimerie canadienne, qui publie le journal Le Canadien.

Lee siège à la Chambre d'assemblée du Bas-Canada à titre de représentant du comté de Northumberland, de 1809 à 1816, puis de la basse ville de Québec en 1820 et de 1828 jusqu'à sa mort. Il appuie le Parti canadien et son successeur, le Parti patriote.

À partir de 1826, Lee est secrétaire de l'école britannique de Québec. À la suite de sa destitution en tant que capitaine d'un bataillon de milice de Québec, en 1827, il publie, sous forme de brochure, une lettre ouverture parue dans La Gazette de Québec. Trois ans plus tard, il accède aux fonctions de commissaire chargé des chemins vicinaux de Québec et de magistrat.

Il est décédé à Québec, le 20 août 1832. Il est inhumé dans le cimetière des Picotés.

Il avait épousé à Québec, en 1808, Marie Just, fille du docteur John Conrad Just et de Josephte Fisbach; puis, à Québec, en 1822, Mary Neilson, fille de l'imprimeur James Neilson et de Marie-Louise Mailloux.

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Références

Notices bibliographiques :

  • Assemblée nationale du Québec. Dictionnaire des parlementaires du Québec de 1764 à nos jours [En Ligne]. https://www.assnat.qc.ca/fr/membres/notices/index.html
  • COURNOYER, Jean. La mémoire du Québec [En Ligne]. http://www.memoireduquebec.com/
  • ROY, Pierre-Georges. Fils de Québec, troisième série. Lévis, 1933. s.p.
  • ROY, Pierre-Georges. « Thomas Lee était-il d'origine anglaise ». Bulletin des recherches historiques. Vol. 36, no 6 (1930), p. 352-353.

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