Lambert Dumont, Nicolas-Eustache
Type :
Personne (Homme)
Autre(s) nom(s) :
- Lambert Dumont, Eustache-Nicolas
Date :
- 1767‑09‑25 – 1835‑04‑25
Occupation :
- Arpenteur
- Député
- Magistrat
- Milicien
- Seigneur / agent seigneurial
Patrimoine mobilier associé (2)
- Document (Requête de Nicolas Eustache Lambert Dumont, fils, au Roi, demandant d'être mis en possession de l'Ile-à-la-Fourche. Avec plan en couleur par Louis Charland) - Oeuvre
- Livre (Exposé ou Moyens d'opposition soumis par Eustache Nicholas Lambert Dumont Ecuyer, au Comité auquel a été référée la Pétition de Jacques Labrie, demandant à être autorisé à construire un pont de péage vis-à-vis le Village de St. Eustache, Rivière du Chêne, dans le Comté d'York) - Oeuvre
Statuts
Statut | Catégorie | Autorité | Date |
---|---|---|---|
Inventorié | -- | ||
Synthèse
Né à Trois-Rivières, le 25 septembre 1767, Nicolas-Eustache Lambert Dumont est le fils d'Eustache-Louis Lambert Dumont, seigneur et officier de milice, et de Marguerite-Angélique Boisseau.
Lambert Dumont poursuit la tradition familiale et devient officier de milice et seigneur. En 1795, il est major du bataillon de milice de Vaudreuil et devient lieutenant-colonel en 1804. De plus, il fait l'acquisition, en 1796 et en 1797, de la seigneurie de l'Île-à-la-Fourche. Dix ans plus tard, son père lui lègue une partie de la seigneurie des Mille-Îles, qu'il met en valeur. Apparemment arpenteur et ingénieur, il reçoit de la Chambre d'assemblée du Bas-Canada, en 1830, l'autorisation de jeter un pont à péage sur la rivière des Prairies. Il est possiblement le constructeur de trois autres ponts reliant Saint-Eustache à l'île Jésus. Toutefois, plusieurs de ses projets pour favoriser le développement de la seigneurie échouent et ses biens sont saisis à de nombreuses reprises.
En plus de son rôle de seigneur, Lambert Dumont s'engage en politique. De 1804 à 1808, puis de 1814 à 1827, il est député de York à la Chambre d'assemblée du Bas-Canada et appuie tantôt le Parti des bureaucrates, tantôt le Parti canadien. Toutefois, lors de ses derniers mandats, il se range du côté du gouvernement contre le Parti canadien, percevant comme une menace la montée en puissance d'une nouvelle bourgeoisie. Il s'oppose aux 17 résolutions critiquant le gouvernement de George Ramsay, comte Dalhousie, et dénonce plusieurs députés qui ratifient le document. La plupart des combats qu'il mène lors de sa présence à la Chambre d'assemblée sont liés au développement de sa seigneurie. Il souhaite notamment y installer des barrages et améliorer les infrastructures routières. La plupart de ses requêtes seront refusées par les députés.
Malgré ses problèmes financiers, Lambert Dumont reste un personnage influent et obtient des postes de commissaire. En 1821, il est nommé commissaire de la Cour des commissaires.
Il est décédé à Saint-Eustache, le 25 avril 1835. Il est inhumé dans l'église de Saint-Eustache.
Il avait épousé à Rivière-des-Prairies (Montréal), en 1800, Marie-Narcisse Lemaire Saint-Germain, fille d'André Lemaire Saint-Germain, négociant, et d'Ursule Dépré; puis, à Trois-Rivières, en 1834, Sophie Ménéclier de Montrochon, fille du marchand Nicolas Ménéclier de Montrochon et d'Angélique Mayez.
Références
Notices bibliographiques :
- Assemblée nationale du Québec. Histoire: Dictionnaire des parlementaires du Québec de 1792 à nos jours [En Ligne]. http://www.assnat.qc.ca/
- REID, W. Stanford. « Lambert Dumont, Nicolas-Eustache ». Université Laval/University of Toronto. Dictionnaire biographique du Canada [En ligne]. http://www.biographi.ca