Beausoleil, Cléophas
Type :
Personne (Homme)
Date :
- 1845‑06‑19 – 1904‑10‑04
Occupation :
- Avocat
- Député
- Fonctionnaire
- Journaliste
Patrimoine mobilier associé (4)
- Brochure (Système protecteur ou De la nécessité d'une réforme du tarif canadien) - Oeuvre
- Brochure (Conférence de C. Beausoleil, M.P., au Club national de Montréal) - Oeuvre
- Brochure (Vive la protection : brochure contre le libre échange ou la réciprocité illimitée) - Oeuvre
- Brochure (Système protecteur ou De la nécessité d'une réforme du tarif canadien) - Oeuvre
Groupes associés (1)
Statuts
Statut | Catégorie | Autorité | Date |
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Inventorié | -- | ||
Synthèse
Né à Saint-Félix-de-Valois, le 19 juin 1845, Cléophas Beausoleil est le fils de Joseph Sylvestre, dit Beausoleil, cultivateur, et de Rosalie Charron, dit Ducharme.
À dix ans, Beausoleil commence son cours primaire au collège Saint-Joseph à Berthierville, puis, de 1857 à 1862, il fait des études classiques au Collège Joliette. Il porte ensuite la soutane deux ans, mais abandonne le sacerdoce pour étudier le droit à Montréal. Il fait un stage de clerc au cabinet Bélanger et Desnoyer, mais choisit finalement de s'orienter vers une carrière journalistique.
En 1866, Beausoleil est rédacteur au journal l'Ordre. Il travaille ensuite pour le journal l'Événement. Il y reste seulement quelques mois, puis retourne à l'Ordre. De 1868 à 1873, il est rédacteur et correspondant à l'Assemblée législative de Québec pour le journal ultramontain, le Nouveau Monde. Un an plus tard, il est propriétaire avec Louis-Édouard Morin du Négociant canadien, journal s'intéressant à l'activité commerciale. En 1874, les deux propriétaires s'associent à Laurent-Olivier David et fondent le Bien public qui devient l'organe politique du Parti national. Critiqué par le clergé pour ses prises de positions sur la relation entre l'Église et l'État, le journal éprouve de sérieuses difficultés et doit fermer ses portes. Beausoleil quitte la compagnie juste avant la fermeture du journal, en 1876.
À l'âge de 35, Beausoleil décide de terminer ses études de droit. Il est admis au barreau en 1880 et la même année, s'associe à Honoré Mercier et Paul Martineau. Six ans plus tard, ils prennent un quatrième associé, François-Xavier Choquet. La société est dissoute en 1891, mais Beausoleil et Choquet gardent le cabinet. Ils forment une nouvelle société qui porte le nom de Beausoleil, Choquet et Girard. Beausoleil reste néanmoins proche de Mercier et s'intéresse à sa carrière politique.
Beausoleil s'investit dans la politique municipale, puis nationale. Il est échevin du quartier Saint-Jacques en 1882, 1885 et 1892. Il est également membre du Bureau des commissaires d'écoles catholiques de la cité de Montréal. De 1887 à 1899, il est député à la Chambre des communes. En 1899, il est nommé maître de poste à Montréal par Wilfrid Laurier et conserve ce poste jusqu'à son décès.
Il est décédé à Saint-Gabriel-de-Brandon, le 4 octobre 1904.
Il avait épousé, en 1868, Henriette Lapointe fille de François Audet, dit Lapointe, et de Rebecca Blakiston.
Références
Notices bibliographiques :
- COURNOYER, Jean. La mémoire du Québec: de 1534 à nos jours: répertoire de noms propres. Montréal, Stanké, 2001. 1861 p.
- SAINT-PIERRE, Jocelyn. « Beausoleil, Cléophas ». Université Laval/University of Toronto. Dictionnaire biographique du Canada [En ligne]. http://www.biographi.ca/