Lescarbot, Marc
Type :
Personne (Homme)
Date :
- vers 1570 – vers 1630
Occupation :
- Auteur
- Avocat
Éléments associés
Patrimoine mobilier associé (6)
- Livre (Histoire de la Nouvelle France : contenant les navigations, découvertes, & habitations faites par les François és Indes occidentales & Nouvelle-France souz l'avoeu & authorité de noz Rois très-chrétiens, & les diverses fortunes d'iceux en l'exécution de ces choses, depuis cent ans jusques à hui. En quoi est comprise l'histoire morale, naturelle, & géographique de ladite province: avec les tables & figures d'icelle) - Oeuvre
- Livre (Les muses de la Nouvelle France à monseigneur le chancellier) - Oeuvre
- Livre (Histoire de la Nouvelle-France ; suivie des Muses de la Nouvelle-France (Tome I)) - Oeuvre
- Livre (Histoire de la Nouvelle-France ; suivie des Muses de la Nouvelle-France (Tome II)) - Oeuvre
Statuts
| Statut | Catégorie | Autorité | Date |
|---|---|---|---|
| Inventorié | -- | ||
Synthèse
Marc Lescarbot est né à Vervins en Thiérache, pays-frontière entre la France et les Pays-Bas espagnols, vers 1570.
Lescarbot étudie au collège de Vervins, puis à Laon. Grâce au soutien de Mgr Duglas, évêque de Laon, il complète ses études à Paris comme boursier du collège de Laon. Il y apprend le grec, le latin, l'hébreu, la littérature ancienne et moderne, le droit canonique et le droit civil. En 1598, Lescarbot reçoit sa licence en droit et, en 1599, devient avocat du parlement de Paris.
Lescarbot réside surtout à Paris et reçoit chez lui des gens de lettres, dont Guillaume Colletet. Déçu par une cause perdue au tribunal, il se laisse convaincre de s'embarquer pour l'Acadie par un de ses clients, Jean de Biencourt de Poutrincourt, associé aux entreprises canadiennes du sieur Pierre Du Gua de Monts. Lescarbot quitte le port de La Rochelle le 13 mai 1606. Il arrive à Port-Royal en juillet et y demeure jusqu'au printemps suivant. Il fait ensuite des excursions à la rivière Saint-Jean et à l'île Sainte-Croix. En 1607, suite à la révocation du privilège de Du Gua de Monts, Lescarbot retourne en France. Toutefois, son intérêt pour la nouvelle colonie demeure et il reste en relations avec Charles de Biencourt et Charles de Saint-Étienne de La Tour et correspond avec Isaac de Razilly.
Après son retour de Nouvelle-France, Lescarbot compose un poème épique sur La Défaite des Sauvages Armouchiquois (1607). Toutefois, son oeuvre la plus remarquable est son Histoire de la Nouvelle-France (1609). Lescarbot se démarque par son originalité, il évoque ses rencontres avec les vieux capitaines de navires, les autochtones et les entrepreneurs. De plus, il n'hésite pas à donner son opinion qui diffère de celle du clergé et des navigateurs. Il offre un éclairage nouveau des premiers moments de la colonie française. Preuve de sa popularité rapide, l'Histoire de la Nouvelle-France est rééditée en 1611-1612 et 1617-1618 et traduite en allemand et en anglais.
Auteur prolifique, Lescarbot a publié plusieurs poèmes, récits et brochures, notamment, La Conversion des Sauvages (1610), Relation dernière (1612), Tableau de la Suisse (1618), La Chasse aux Anglais (1629) et La Victoire du Roy (1629).
Il est décédé probablement à Presles, en 1642.
Il avait épousé, en 1619, Françoise de Valpergue.
Références
Notices bibliographiques :
- BAUDRY, René. « Lescarbot, Marc ». Université Laval/University of Toronto. Dictionnaire biographique du Canada [En ligne]. http://www.biographi.ca/
