Lindsey, Charles
Type :
Personne (Homme)
Date :
- 1820‑02‑07 – 1908‑04‑12
Occupation :
- Auteur
- Fonctionnaire
- Journaliste
- Rédacteur
Patrimoine mobilier associé (11)
- Livre (Rome in Canada : the ultramontane struggle for supremacy over the civil authority) - Oeuvre
- Livre (The prairies of the Western states: their advantages and their drawbacks) - Oeuvre
- Livre (The life and times of Wm. Lyon Mackenzie : with an account of the Canadian rebellion of 1837, and the subsequent frontier disturbances, chiefly from unpublished documents (Tomes I et II)) - Oeuvre
- Brochure (Prohibitory liquor Laws : their practical operation in the United States : the subject discussed as a question of state policy and legislation, with suggestions for the suppression of tippling houses) - Oeuvre
Statuts
Statut | Catégorie | Autorité | Date |
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Inventorié | -- | ||
Synthèse
Né le 7 février 1820 à Strubby, en Angleterre, Charles Lindsey est le fils de Charles Lindsey et d'une prénommée Susannah.
Lindsey complète ses études à Lincoln, en Angleterre, avant d'apprendre le métier de journaliste dans une imprimerie locale.
Vers 1845, Lindsey immigre au Canada-Ouest. Il obtient un poste dans un journal de Port Hope, alors qu'il écrit des textes à tendance réformiste dans le courrier des lecteurs. L'année suivante, il se voit offrir la fonction de rédacteur en chef par l'éditeur de l'Examiner de Toronto, James Lesslie. Le journaliste, qui tente de faire de l'Examiner la conscience du Parti réformiste, est un tenant du libre-échange et un partisan de la séparation de l'Église et de l'État.
Dès 1849, Lindsey est actif autant en politique que dans son métier de journaliste. Il s'allie avec plusieurs radicaux tels Peter Perry, Malcolm Cameron, John Rolph et Charles Clarke pour former l'aile Clear Grit du Parti réformiste. En 1850, considérant que ce groupe ne possède pas d'organe où faire entendre sa voix, il participe à la formation du journal North American. Un peu plus tard dans l'année, les Clear Grits accèdent au cabinet en échange du soutien de leur quotidien à Francis Hincks, le nouveau chef des réformistes. Ce dernier réclame alors l'appui d'un nouveau journal favorable au gouvernement, le Leader, et Lindsey en devient le rédacteur en chef.
Insatisfait de la conduite des affaires publiques et victime de diverses maladies, Lindsey quitte le Leader en 1867 et accepte un poste de régistrateur à Toronto. À ce moment, il continue d'écrire, libre des interdits partisans. En 1874, il adhère au groupe politique du mouvement Canada First, la Canadian National Association, participe à la fondation du cercle le National Club de Toronto, et devient rédacteur en chef du journal le Nation.
Ses nombreux travaux lui valent d'être invité à devenir membre de la Société royale du Canada en 1882. Par la suite, Lindsey réduit ses activités pour n'occuper que la fonction de régistrateur dans la division ouest de Toronto.
Il a notamment publié The Life and Times of Wm. Lyon Mackenzie¿ (1862) et Rome in Canada: The Ultramontane Struggle for Supremacy over the Civil Authority (1877).
Il est décédé le 12 avril 1908 à Toronto. Il est inhumé dans la même ville au cimetière Necropolis.
Il avait épousé à Toronto, en 1852, Janet Mackenzie, fille de William Lyon Mackenzie, journaliste et homme politique du Haut-Canada.
Références
Notices bibliographiques :
- BROOK TAYLOR, M. « Lindsey, Charles ». Université Laval/University of Toronto. Dictionnaire biographique du Canada [En ligne]. http://www.biographi.ca/