Chandonnet, Thomas-Aimé
Type :
Personne (Homme)
Autre(s) nom(s) :
- Chandonnais, Thomas-Aimé
Date :
- 1834‑12‑26 – 1881‑06‑05
Occupation :
- Auteur
- Enseignant / professeur
- Officier du culte (curé, pasteur, rabbin, etc.)
Patrimoine mobilier associé (9)
Statuts
Statut | Catégorie | Autorité | Date |
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Inventorié | -- | ||
Synthèse
Né aux Becquets (Saint-Pierre-les-Becquets), le 26 décembre 1834, Thomas-Aimé Chandonnet est le fils de Joseph Chandonnais, cultivateur, et d'Angèle Bibeau.
Chandonnet étudie au petit séminaire de Québec de 1848 à 1853, puis poursuit sa formation en théologie. En 1861, il est ordonné prêtre. De 1859 à 1865, il est professeur de philosophie au séminaire de Québec. Il se rend ensuite à Rome où il obtient un doctorat en philosophie et en théologie du Collège romain et un doctorat en droit canonique de l'Apollinaire. À son retour en 1867, il devient principal de l'école normale Laval de Québec et occupe ce poste jusqu'en 1871.
Chandonnet participe activement à la polémique entourant la publication, en France, d'un livre de Jean-Joseph Gaume intitulé Le ver rongeur dans les sociétés modernes ou Le paganisme dans l'éducation (1851). Ultramontains radicaux, Gaume et ses partisans souhaitent que tous les auteurs païens soient retirés des manuels scolaires et remplacés par des auteurs chrétiens. Chandonnet soutient l'archevêque de Québec, Mgr Charles-François Baillargeon, et s'oppose farouchement à cette doctrine. Il amorce sa campagne contre le gaumisme alors qu'il est professeur de philosophie. C'est toutefois à son retour de Rome qu'il s'active le plus et s'attaque à l'abbé Alexis Pelletier, qui propage les idées gaumistes par le biais de journaux et de brochures.
De 1871 à 1874, Chandonnet exerce son ministère en Nouvelle-Angleterre, principalement auprès des immigrants canadiens-français de New Bedford et de Worcester, au Massachusetts. De retour au Québec, il oeuvre au séminaire de Sainte-Thérèse de 1874 à 1876. Il s'installe ensuite à Montréal et fonde la Revue de Montréal, de tendance ultramontaine modérée. Dans cette revue, il prend parti pour Québec dans la querelle associée à la succursale montréalaise de l'Université Laval. Il dirige ce périodique jusqu'à son décès.
Il a publié Discours prononcés à Notre-Dame de Québec au triduum de la Société de St-Vincent-de-Paul les 21, 22 et 23 décembre 1863 (1864), La Saint-Jean-Baptiste à Québec en 1865 (1865), Notre-Dame-des-Canadiens et les Canadiens aux États-Unis (1872), L'abbé Joseph Aubry (1875) et L'Université Laval à Montréal (1878).
Il est décédé à Montréal, le 5 juin 1881. Il est inhumé hors de la terre consacrée au cimetière de la Côte-des-Neiges.
Références
Notices bibliographiques :
- LAMONDE, Yvan. « Chandonnet (Chandonnais), Thomas-Aimé ». Université Laval/University of Toronto. Dictionnaire biographique du Canada [En ligne]. http://www.biographi.ca/
- Musée de la Civilisation. Musée de la civilisation [En Ligne]. http://www.mcq.org/
- VOISINE, Nive, dir. et Philippe SYLVAIN. Histoire du catholicisme québécois. Les XVIIe et XIXe siècles. Réveil et consolidation (1840-1898). Vol. 2, Tome 2. Montréal, Boréal, 1984. s.p.