Landry, Philippe
Type :
Personne (Homme)
Autre(s) nom(s) :
- Landry, Auguste-Charles-Philippe
- Landry, Charles-Philippe-Auguste-Robert
Date :
- 1846‑01‑15 – 1919‑12‑20
Occupation :
- Auteur
- Député
- Milicien
- Sénateur
Éléments associés
Patrimoine mobilier associé (4)
- Brochure (Les six raisons du Dr Verge contre le Cercle catholique de Québec réfutées par M. Ph. Landry, député à la Chambre des Communes) - Oeuvre
- Brochure (Lettres de M. Ph. Landry, député à la Chambre des Communes du Canada à M.E. Pacaud, rédacteur de l'Electeur.) - Oeuvre
- Brochure (Boissons alcooliques et leurs falsifications) - Oeuvre
- Livre (La campagne politico-religieuse de 1896-1897) - Oeuvre
Groupes associés (2)
Images
Statuts
| Statut | Catégorie | Autorité | Date |
|---|---|---|---|
| Inventorié | -- | ||
Synthèse
Né le 15 janvier 1846 à Québec, Philippe Landry est le fils de Jean-Étienne Landry, médecin, et de Caroline-Eulalie Lelièvre.
Landry étudie au collège de Lévis de 1855 à 1857, au séminaire de Québec de 1857 à 1866, puis à l'école d'agriculture de Sainte-Anne-de-la-Pocatière de 1866 à 1867. Il occupe également une charge d'assistant de cours de chimie à l'Université Laval de 1865 à 1867.
Landry s'établit d'abord à Saint-Pierre-de-la-Rivière-du-Sud en 1868, puis à Québec en 1883. Conservateur, il représente le comté de Montmagny à l'Assemblée législative de la province de Québec, de 1875 à 1876, puis le même comté à la Chambre des communes de 1878 à 1887. Il est nommé sénateur de la division de Stadacona en 1892, puis préside le Sénat de 1911 à 1916. Enfin, il est maire de Limoilou (Québec) en 1899 et 1900.
Actif au sein de plusieurs organisations, Landry occupe le poste de président de la Société d'agriculture du comté de Montmagny de 1878 à 1894 et de 1897 à 1905, puis y demeure à titre de directeur de 1894 à 1897 et de président honoraire de 1905 à 1919. Il est également copropriétaire de l'asile de Beauport, gérant de la Compagnie canadienne d'acétylène en 1901 et participe à la fondation du Syndicat des cultivateurs de la province de Québec. Il figure également parmi les fondateurs du journal L'Électeur et parmi les bailleurs de fonds du journal Le Matin.
Landry est également officier de milice. En 1866, il combat les Féniens à titre de volontaire.
Il a publié Les boissons alcooliques et leurs falsifications (1867), Traité populaire d'agriculture théorique et pratique (1878) et Où est la disgrâce? (1876).
Il est décédé à Québec le 20 décembre 1919. Il est inhumé dans le cimetière Notre-Dame-de-Belmont à Sainte-Foy.
Il avait épousé à Saint-Gervais, en 1868, Marie-Antoinette-Wilhelmine Couture, fille d'Étienne Couture et de Véronique Létang; puis, à Québec, en 1908, Amélie Dionne, veuve d'Édouard Taschereau.
Références
Notices bibliographiques :
- BRASSARD, Michèle et Jean HAMELIN. « Landry, Philippe ». Université Laval/University of Toronto. Dictionnaire biographique du Canada [En ligne]. http://www.biographi.ca
