Molinari, Gustave de
Type :
Personne (Homme)
Date :
- 1819‑03‑03 – 1912‑01‑28
Occupation :
- Auteur
- Journaliste
Patrimoine mobilier associé (4)
- Livre (L'Irlande, le Canada - Jersey : lettres adressées au Journal des débats) - Oeuvre
- Livre (Lettres sur les États-Unis et le Canada : adressées au Journal des débats à l'occasion de l'Exposition universelle de Philadelphie) - Oeuvre
- Livre (Au Canada et aux montagnes rocheuses, en Russie, en Corse, à l'exposition universelle d'Anvers, lettres adressés au Journal des débats) - Oeuvre
- Livre (Lettres sur les États-Unis et le Canada : adressées au Journal des débats à l'occasion de l'Exposition universelle de Philadelphie) - Oeuvre
Statuts
Statut | Catégorie | Autorité | Date |
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Inventorié | -- | ||
Synthèse
Né en Belgique, le 3 mars 1819, Gustave de Molinari est le fils du baron de Molinari.
Souhaitant s'établir comme journaliste dans le domaine de la propagande économique, Molinari s'installe à Paris en 1840. Dès lors, il se rapproche de la Société d'Économie Politique de Paris. Il publie un premier essai dans le journal La Nation en 1843 qui porte sur le chemin de fer et son impact sur l'industrialisation. Militant pour le libre-échangisme sur le plan économique, Molinari devient, trois ans plus tard, secrétaire adjoint de l'Association pour la liberté des échanges. Le journaliste rédige également plusieurs essais dans le journal de l'association le Libre-échange.
Connu pour ses idées et apprécié pour ses talents d'écrivains, Molinari collabore rapidement avec plusieurs périodiques, dont la Revue Nouvelle, La Patrie et le très important Journal des Économistes. C'est aussi dans la deuxième moitié des années 1840, que le journaliste rédige ses premiers essais. Toutefois, les idées libérales véhiculées par de Molinari ne sont pas très populaires pendant la révolution de 1848 et il décide de repartir pour la Belgique en 1851. Molinari maintient cependant sa collaboration avec le Journal des Économistes de Paris dans le but de diffuser ses idées libérales. Toujours dans ce but, il fonde l'Économiste belge en 1855. Le journaliste revient à Paris en 1860. De 1871 à 1876, il est éditeur au Journal des Débats, puis de 1878 à 1909, il est éditeur du Journal des Économistes.
Il a notamment publié, Les clubs rouges pendant le siège de Paris (1863), La République tempérée (1873), Les Bourses du Travail (1893), Esquisse de l'organisation politique et économique de la société future (1899), et Ultima Verba : mon dernier ouvrage (1911).
Il est décédé à Adinkerque, le 28 janvier 1912.
Références
Notices bibliographiques :
- Institut économique Molinari. Gustave de Molinari [En Ligne]. http://www.institutmolinari.org/molinari.htm