Richer, René
Type :
Personne (Homme)
Autre(s) nom(s) :
- Richer, Gaston-René
Date :
- 1887‑09‑14 – 1963‑06‑08
Occupation :
- Architecte
- Fonctionnaire
Patrimoine immobilier associé (12)
-
Ensemble institutionnel de Saint-Romuald
- Architecture / conception
- Église du Sacré-Coeur-de-Jésus - Architecture / conception
- Église du Christ-Roi - Architecture / conception
- Chapelle des Soeurs de Saint-Joseph de Saint-Hyacinthe - Architecture / conception
Statuts
Statut | Catégorie | Autorité | Date |
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Inventorié | -- | ||
Synthèse
Né le 14 septembre 1887 à Saint-Hyacinthe, René Richer est le fils d'Euclide-Henri Richer, libraire et maire de Saint-Hyacinthe, et de Stéphanie Dubord.
Richer effectue des études classiques au séminaire de Saint-Hyacinthe de 1897 à 1907. Cette année-là, il entre à l'École polytechnique de Montréal où il est en apprentissage jusqu'en 1908. Il fait ensuite sa cléricature dans divers bureaux d'architectes de la métropole et se rend à Paris en 1912 afin de poursuivre sa formation dans l'atelier d'Eugène Duquesne et d'Alfred-Henri Recoura. De retour à Montréal en 1913, il complète sa cléricature à la firme d'architecte des frères Edward et William Sutherland Maxwell.
Admis comme architecte en 1915, Richer ouvre un bureau à Montréal et à Saint-Hyacinthe. Il s'associe avec Pierre Aquin et obtient des contrats de construction et de rénovation pour des édifices religieux, scolaires, commerciaux et résidentiels. Il conçoit notamment le Théâtre Corona à Montréal (1915), et l'église de Saint-Jean-Baptiste-de-Belisle (Val-David) (1917-1920).
De 1918 à 1924, Richer est employé par la capitale maskoutaine en tant que directeur des travaux. Il continue de dessiner les plans de nombreux bâtiments, dont l'Hôtel-Dieu de Saint-Hyacinthe (1922), la maison mère des Soeurs de Saint-Joseph (1925-1928) et la chapelle du séminaire de la ville (1927). Il s'associe avec Lucien Sarra-Bournet de 1928 à 1930, puis il érige l'hôpital Saint-Charles (1928-1930).
Richer occupe le poste de directeur à la Chambre de commerce du district de Saint-Hyacinthe de 1931 à 1933. Trois ans plus tard, il est nommé à la position de directeur des services municipaux. L'architecte demeure actif dans la construction d'édifices religieux et publics dans sa ville natale, tels que le stade municipal (stade Louis-Philippe-Gaucher) (1937) et l'église du Sacré-Coeur-de-Jésus (Saint-Thomas-d'Aquin) (1946-1947). Il déménage à Outremont (Montréal) en 1948, tout en maintenant son commerce à Saint-Hyacinthe, où il dresse les plans du grand séminaire (1950).
Il est décédé à Montréal le 8 juin 1963.
Il avait épousé à Montréal, en 1915, Fernande Éthier dit Lamalice, fille d'un importateur de tissus.
Références
Notices bibliographiques :
- HILL, Robert G. Biographical Dictionary of Architects in Canada, 1800-1950 [En Ligne]. http://dictionaryofarchitectsincanada.org/
- SAINT-AMOUR, Suzanne, dir. René Richer 1887-1963 : architecte maskoutain : oublier ne puis. Québec, Les Éditions GID, 2008. 276 p.