Ministère de la Culture et des Communications
Répertoire du patrimoine culturel du Québec

Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Rivet, Louis-Siméon

Type :

Personne (Homme)

Date :

  • 1855 – 1908

Occupation :

  • Commerçant / marchand

Éléments associés

Patrimoine immobilier associé (1)

Inventaires associés (1)

Images

Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Inventorié --
 

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Synthèse

Louis Siméon Rivet tient un commerce d'épicerie à Montréal de 1880 à 1907.

Louis Siméon Rivet est né à Varennes en 1855, dans une famille de cultivateurs. Son père s'installe à Repentigny, sa paroisse d'origine, en 1861 et c'est là que Louis Siméon passe sa jeunesse.

Après le décès de son père en 1873, la famille déménage à Montréal. Louis Siméon y fait l'apprentissage du métier d'épicier, vraisemblablement avec le soutien de son oncle paternel, Louis Rivet (1817-1906). Ce dernier y est marchand épicier depuis au moins 1851, d'abord avec un associé, Amable Doray, sous la raison sociale de Rivet et Doray, puis seul. De 1861 à 1873, Louis Rivet occupe un espace commercial bien en vue dans l'aile ouest du marché Bonsecours avec façade sur la rue Saint-Paul. Au moment où il se retire du commerce en 1873, Louis Rivet fait l'acquisition de la Maison-magasin Samuel-Davies, un immeuble commercial aussi situé rue Saint-Paul Est. Il semble dorénavant vivre de ses rentes et meurt à Longue-Pointe en 1906.

C'est dans la Maison-magasin Samuel-Davies, et sans doute avec l'aide et les conseils de son oncle, que Louis Siméon Rivet ouvre une épicerie en 1880, alors qu'il n'a que 24 ans. Son nouveau commerce figure parmi les épiceries les plus modestes du Vieux-Montréal de l'époque. Il ne vend qu'au détail, s'adressant à la clientèle qui fréquente le marché Bonsecours ainsi qu'aux familles des quartiers résidentiels à proximité. À ses débuts, l'épicier peut compter sur le travail de ses deux frères qui agissent comme commis; l'un d'eux deviendra à son tour épicier. Pendant plus de 20 ans, l'épicerie occupe le rez-de-chaussée de la maison-magasin et Louis Siméon Rivet habite un logement à l'étage, d'abord avec sa mère, ses soeurs et ses frères, puis, après son mariage en 1881, avec sa propre famille. Le commerce ferme ses portes en 1907. Cette décision suit de quelques mois seulement le décès de Louis Rivet, un célibataire, qui lègue la Maison-magasin Samuel-Davies à son neveu et à son épouse. Louis Siméon Rivet ne jouira que brièvement de son nouveau statut de rentier.

Il décède en 1908.

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Références

Notices bibliographiques :

  • Bibliothèque et Archives Canada. Recensements [En Ligne]. http://www.bac-lac.gc.ca/fra/recensements/
  • Bibliothèque et Archives nationales du Québec - Vieux-Montréal. TP11 Fonds Cour supérieure, S2 Greffe de Montréal, SS20 Raisons sociales [En Ligne]. http://pistard.banq.qc.ca/

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