Maison Magloire-Lanctôt
Type :
Patrimoine immobilier
Autre(s) nom(s) :
- Maison Benoît
- Maison Fortin
Région administrative :
- Montérégie
Municipalité :
- La Prairie
Date :
- après 1846 – avant 1851 (Construction)
Usage :
- Fonction résidentielle (Maisons rurales et urbaines)
Patrimoine immobilier associé (1)
Personnes associées (2)
Inventaires associés (1)
Carte
Description
Plan au sol :
Rectangulaire
Nombre d'étages :
2 ½
Groupement :
Détaché
Structure :
- Bois
Saillies :
- Cheminée
Fondations :
- Pierre
Toit :
-
Forme : À deux versants droits
Matériau : Asphalte, bardeaux
Porte principale :
- bois, à panneaux et vitrage
Fenêtre(s) :
- Rectangulaire, À battants, à moyens ou grands carreaux
Lucarne(s) :
- À pignon
Éléments architecturaux :
- Boiserie ornementale
- Pilastre
Statuts
| Statut | Catégorie | Autorité | Date |
|---|---|---|---|
| Déclaration | Situé dans un site patrimonial | Gouvernement du Québec | |
Informations historiques
Cette maison est construite entre 1847 et 1850, dans les années qui suivent le grand incendie qui ravage le village de La Prairie en août 1846. Cette maison bourgeoise de deux étages et demi revêtue d'un parement en bois qui imite la pierre de taille, est construite par le menuisier Pierre Fortin, le père de Pierre-Étienne Fortin (1823-1888) qui fut entre autres député de Gaspé à la chambre des Communes. La maison paraît destinée à l'avocat Magloire Lanctôt (1823-1877) avec qui Fortin conclut un échange de propriétés en 1850. Lanctôt, partisan d'une union avec les États-Unis - il signe le manifeste annexionniste de 1849 - et maire de La Prairie entre 1858 et 1862, s'y installe avec sa famille pendant près d'une quinzaine d'années. Parmi les propriétaires subséquents, mentionnons l'avocat Louis-Conrad Pelletier. Ancien député conservateur et maire de La Prairie au début du XXe siècle, il achète la propriété en 1911. Vers cette époque, un second logement est aménagé dans la maison. La maison redevient une maison unifamiliale en 1975-1976, soit peu de temps après que la succession de Louis-Conrad Pelletier (1852-1929) se soit départie de la propriété. La couverture en bardeaux de bois que l'on observait au XIXe siècle est alors rétablie. Plus récemment, dans les années 2000, le parement en planches à clins est remplacé par des panneaux en bois qui imitent la pierre de taille, comme cela était, semble-t-il dès l'origine.
Emplacement
Region administrative :
- Montérégie
MRC :
- Roussillon
Municipalité :
- La Prairie
Adresse :
- 240, rue Saint-Jacques
Latitude :
- 45° 25' 9.0"
Longitude :
- -73° 29' 43.2"
Désignation cadastrale
| Circonscription foncière | Division cadastrale | Désignation secondaire | Numéro de lot |
|---|---|---|---|
| Laprairie | Paroisse de Laprairie de La Madeleine | Absent | 103 |
Références
Notices bibliographiques :
- BONENFANT, Jean-Charles. « Lanctôt, Magloire ». Université Laval/University of Toronto. Dictionnaire biographique du Canada [En ligne]. http://www.biographi.ca
- PINARD, Guy. Montréal, son histoire, son architecture. Vol. 4. Montréal, Éditions du Méridien, 1991. 504 p.
