Girod, Amury

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Amury Girod est né en Suisse, avant 1800.

Girod étudie dans une école fondée par Philipp Emanuel von Fellenberg à Hofwyl, en Suisse. Il se rend ensuite en Amérique et sert, après 1813, dans l'armée de libération de Simon Bolivar. En 1828 et en 1829, il est lieutenant-colonel de cavalerie au Mexique. Avant 1831, il fait un séjour d'une année aux États-Unis.

Installé au Bas-Canada vers 1831, Girod prononce des conférences sur l'application des mathématiques aux arts mécaniques devant les membres de l'Institut des artisans de Québec. Avec Joseph-François Perrault, il fonde une ferme-école en 1832. Il y occupe la fonction de directeur jusqu'en 1833, puis s'établit sur l'Île-Sainte-Thérèse, près de Varennes, où il pratique l'agriculture.

Dans la foulée du soulèvement des patriotes de 1837, Girod participe à la majorité des assemblées publiques. Il est un des fondateurs de l'Association des Fils de la liberté, dont il signe le manifeste. Il agit à titre de secrétaire lors de l'Assemblée des Six Comtés tenue à Saint-Charles. Présent dans le comté des Deux-Montagnes pour y organiser la résistance, il est choisi comme chef militaire et organise le camp armé de Saint-Eustache. Il mène une expédition au comptoir de la compagnie de la baie d'Hudson à Oka pour réquisitionner des armes. Lorsque s'amorce la bataille de Saint-Eustache, le 14 décembre 1837, il prend vraisemblablement la fuite.

Il est l'auteur, sous différents pseudonymes, d'articles publiés de 1831 à 1837 dans les principaux journaux patriotes dont Le Canadien et La Minerve. Il a également publié sept essais sur l'agriculture en 1835.

Il est décédé à Pointe-aux-Trembles (Montréal) le 18 décembre 1837.

Il avait épousé, en 1833, Zoé Ainsse, fille de Joseph Ainsse, seigneur de l'Île-Sainte-Thérèse.

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