Labrie, Jacques
Type :
Personne (Homme)
Date :
- 1784‑01‑04 – 1831‑10‑26
Occupation :
- Directeur / administrateur
- Député
- Médecin / chirurgien
Patrimoine mobilier associé (2)
- Brochure (Les premiers rudimens (sic) de la constitution britannique : précédés d'un précis historique; et suivis d'observations sur la constitution du Bas-Canada, pour en donner l'histoire et en indiquer les principaux vices, avec un aperçu de quelques-uns des moyens probables d'y remédier) - Oeuvre
- Brochure (Les premiers rudimens de la Constitution britannique : traduit de l'anglais de M. Brooke; précédés d'un précis historique, et suivis d'observations sur la Constitution du Bas-Canada, pour en donner l'histoire et en indiquer les principaux vices, avec un aperçu de quelques-uns des moyens probables d'y remédier. Ouvrage utile à toutes sortes de personnes et principalement destiné à l'instruction politique de la jeunesse canadienne) - Oeuvre
Plaques commémoratives associées (4)
Événements associés (1)
Groupes associés (1)
Statuts
Statut | Catégorie | Autorité | Date |
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Inventorié | -- | ||
Synthèse
Né le 4 janvier 1784 à Saint-Charles-de-Bellechasse, Jacques Labrie est le fils de Jacques Nau dit Labry, cultivateur, et de Marie-Louise Brousseau.
Labrie étudie au petit séminaire de Québec, de 1798 à 1804. Il fait ensuite l'étude de la médecine à Québec, de 1804 à 1807, auprès de François Blanchet, puis parfait son apprentissage durant une année à Édimbourg, en Écosse. Pendant ses études, de 1806 à 1808, il est rédacteur au Courrier de Québec, journal de Pierre-Amable De Bonne.
Labrie exerce la profession médicale à Montréal, puis à Saint-Eustache, où il s'établit en 1809. Il sert comme chirurgien dans la milice au cours de la guerre de 1812, mais est destitué de son grade d'officier de milice en juillet 1827.
Impliqué dans le secteur de l'éducation, Labrie fonde à Saint-Eustache, en 1821, deux écoles qu'il dirige, une pour les garçons et une pour les filles. Il enseigne à l'école des filles jusqu'à la fermeture des établissements, en 1828. Il entre au Bureau d'examinateurs en médecine du district de Montréal en 1831 et entreprend, à l'automne, une tournée d'inspection des écoles de Deux-Montagnes.
Député de York en 1827, Labrie est élu député de Deux-Montagnes, en 1830, à la Chambre d'assemblée du Bas-Canada. Il donne généralement son appui au Parti patriote et devient notamment célèbre en raison d'un discours qu'il prononce à Deux-Montagnes en 1827. Confiant à l'endroit des institutions britanniques, il s'oppose cependant vivement à l'administration du gouverneur George Ramsay, lord Dalhousie.
Il est l'auteur de manuels d'histoire et de géographie, utilisés dans les écoles qu'il a fondées, et d'un manuscrit d'histoire du Canada, détruit pendant la rébellion de 1837, dont le contenu est aujourd'hui inconnu. Il a publié Les premiers rudimens de la constitution britannique traduits de l'anglais de M. Brooke... (1827).
Il est décédé à Saint-Eustache le 26 octobre 1831. Il est inhumé dans l'église de Saint-Eustache.
Il avait épousé, en 1809, Marie-Marguerite Gagnier, fille de Pierre-Rémi Gagnier, notaire, et de Marie-Joseph Poitras.
Références
Notices bibliographiques :
- Assemblée nationale du Québec. Histoire: Dictionnaire des parlementaires du Québec de 1792 à nos jours [En Ligne]. http://www.assnat.qc.ca/
- CHASSÉ, Béatrice. « Labrie, Jacques ». Université Laval/University of Toronto. Dictionnaire biographique du Canada [En ligne]. http://www.biographi.ca/