Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Déziel, Joseph-David

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Synthèse

Né à Maskinongé, le 21 mai 1806, Joseph-David Déziel est le fils de Gabriel Déziel dit Labrèche, et de Marie Champoux.

Déziel étudie au petit séminaire de Montréal de 1819 à 1821, puis au séminaire de Nicolet de 1821 à 1827. De 1827 à 1830, il enseigne au séminaire de Nicolet tout en poursuivant des études théologiques. Il est ordonné prêtre en septembre 1830.

Déziel est vicaire jusqu'en 1835, puis devient curé de la paroisse de Saint-Patrice à Rivière-du-Loup (Louiseville). Deux ans plus tard, il est transféré à Saint-Pierre-les-Becquets, et en 1843, à Saint-Joseph, à Lauzon. La paroisse est très grande et les paroissiens émettent plusieurs réclamations relatives à la construction d'une nouvelle église et une polémique sur son emplacement fait surface. La division de la paroisse est également évoquée. En 1850 et 1851, Déziel dirige la construction de la nouvelle église, baptisée Notre-Dame-de-la-Victoire. Le prêtre quitte la cure de Saint-Joseph pour occuper la nouvelle église et devenir le curé de la nouvelle paroisse, à l'origine de la ville de Lévis.

Déziel est considéré comme le premier grand bâtisseur et le fondateur de la ville de Lévis. De 1851 à 1853, il fait bâtir le collège de Lévis qui accueille les Frères des écoles chrétiennes pour enseigner, mais ces derniers sont remplacés par les pères du Séminaire de Québec, dès 1860. En 1875, Déziel devient supérieur du collège et, en 1879, il parvient à faire accepter, par les autorités ecclésiastiques et scolaires, que le cours classique y soit offert. Ainsi, le collège de Lévis est affilié à la Faculté des arts de l'Université Laval en 1879. Déziel fait également construire un couvent et un hospice qui ouvrent leurs portes en 1858 et sont dirigés par les Soeurs de la Charité de Québec. De plus, de 1877 à 1879, il supervise les travaux d'un hospice-orphelinat, dirigé par la même congrégation. En 1881, les deux dernières oeuvres sont séparées, ce qui mène à la fondation de l'Hospice Saint-Joseph-de-la-Délivrance. Troisième agglomération en importance au Bas-Canada d'après le recensement de 1861, Lévis obtient le statut de ville et Déziel participe à la rédaction des règlements municipaux.

En 1880, à l'occasion du cinquantième anniversaire de son sacerdoce, Déziel est nommé camérier secret du pape, titre honorifique qui permet qu'il soit nommé monseigneur. Dès 1885, un monument à la mémoire de Déziel est érigé à Lévis.

Il est décédé à Lévis, le 25 juin 1882. Il est inhumé dans le choeur de l'église de Notre-Dame-de-la-Victoire, à Lévis.

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Références

Notices bibliographiques :

  • PROULX, Georges-Étienne. « Déziel, Joseph-David ». Université Laval/University of Toronto. Dictionnaire biographique du Canada [En ligne]. http://www.biographi.ca/
  • ROY, Joseph-Edmond. Monseigneur Déziel. Sa vie - ses oeuvres. Lévis, Mercier, 1885. 160 p.

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