Boucher de La Perrière, René
Type :
Personne (Homme)
Autre(s) nom(s) :
- René Boucher, Sieur de La Perrière
Date :
- 1668‑06‑18 – 1742‑08‑12
Occupation :
- Officier
Éléments associés
Plaques commémoratives associées (1)
Groupes associés (1)
Statuts
| Statut | Catégorie | Autorité | Date |
|---|---|---|---|
| Inventorié | -- | ||
Synthèse
Né le 18 juin 1668 à Trois-Rivières, René Boucher de La Perrière est le fils de Pierre Boucher, soldat, gouverneur de Trois-Rivières et seigneur fondateur de Boucherville, et de Jeanne Crevier.
Pendant sa jeunesse, Boucher de La Perrière s'initie aux langues et aux pratiques guerrières des Autochtones. Son expérience militaire acquise au sein des troupes de la Marine lui permet d'obtenir, en 1694, une commission d'enseigne. Deux ans plus tard, il assiste Pierre Le Moyne d'Iberville et d'Ardillères dans son attaque contre les établissements anglais sur les côtes de Terre-Neuve. Il conduit un petit groupe d'hommes sur les rivages de l'île où il ravage plusieurs bâtiments et fait de nombreux prisonniers. En 1708, il occupe le poste de commandant de Sault-Saint-Louis (Kahnawake) et, deux ans plus tard, il est nommé lieutenant.
À partir de 1712, Boucher de La Perrière participe avec les alliés français aux raids menés contre la tribu autochtone des Renards. Il se rend d'abord à Michilimakinac (Mackinaw City) en 1715, mais revient dans la colonie après l'échec de l'attaque. L'année suivante, il prend ensuite part à un deuxième assaut avec cette fois-ci le grade de commandant en second. Il mène alors une armée de coureurs des bois et d'Autochtones à la baie des Puants (Green Bay) et force les Renards à abdiquer.
Dix ans plus tard, Boucher de La Perrière, promu capitaine, commande une expédition dont la mission est d'ériger un fort pour le compte de la Compagnie des Sioux, une nouvelle organisation chargée de structurer le commerce dans l'Ouest. Il donne le nom de Beauharnois à cet établissement en l'honneur du nouveau gouverneur de la Nouvelle-France, Charles de Beauharnois de La Boische. Au début de l'été 1728, son mauvais état de santé le force à rentrer à Montréal et en septembre, le fort Beauharnois est abandonné à la suite de l'échec de la campagne menée contre les Renards. En 1732, il est désigné commandant du fort Saint-Frédéric (Crown Point); la maladie le contraint toutefois à quitter de nouveau son poste un an plus tard.
Boucher de La Perrière reçoit de son père des terres de la seigneurie de Boucherville qu'il revend par la suite. En 1734, le roi lui accorde une concession sur le lac Champlain, mais celle-ci est reprise par la couronne sept ans plus tard parce qu'il ne l'exploite pas.
Il est décédé à Boucherville le 12 août 1742.
Il avait épousé à Montréal, en 1705, Françoise Malhiot, fille de Jean Mailhot et de Marie-Madeleine Marchand.
Références
Notices bibliographiques :
- DROLET, Yves. Tables généalogiques de la noblesse québécoise du XVIIe au XIXe siècle. Montréal, 2009. 187 p.
- MARION, Séraphin. Pierre Boucher. Québec, Ls.-A. Proulx, 1927. 290 p.
- RUSS, C. J. « Boucher de la Perrière, René ». Université Laval/University of Toronto. Dictionnaire biographique du Canada [En ligne]. http://www.biographi.ca/
