Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Aiguille à coudre

Type :

Patrimoine mobilier (Bien archéologique)

Autre(s) nom(s) :

  • Aiguille à chas
  • Aiguille à chas proximal

Région administrative :

  • Montréal

Municipalité :

  • Montréal

Date :

  • après 950 – avant 1500 (Datation des artéfacts associés au même contexte)
  • après 1859 – avant 1865 (Découverte)

Période :

  • Sylvicole supérieur (1 000 à 450 AA)

Thématique :

  • Patrimoine autochtone (Patrimoine des Premières Nations)

Classification :

  • Bien archéologique > Outils et équipement pour les matériaux > Travail du textile

Éléments associés

Inventaires associés (1)

Images

Description

L'aiguille à coudre est un outil lié à la couture datant de la seconde moitié du Sylvicole supérieur (1 000 à 450 ans avant aujourd'hui). Complète, l'aiguille en os est composée de quatre fragments. Elle présente un fût fin et régulier, une partie proximale percée d'un chas ovale, et une partie distale incomplète. L'artéfact mesure 9,7 cm de longueur et 2 mm de diamètre. La perforation est positionnée à 2 mm de l'extrémité proximale.

Provenance archéologique :

  • BjFj-1 > Numéro de catalogue M13317

Site de provenance :

  • Site Dawson

Culture :

  • Iroquoiens du Saint-Laurent

Contexte archéologique :

  • Village autochtone

Fonctions / usages :

L'aiguille à coudre est un outil utilisé pour la couture. Munie d'un fil ou d'un matériau semblable inséré dans son chas, l'aiguille sert à percer les matières textiles plus ou moins souples afin de coudre les pièces les unes aux autres. Elle peut servir à la confection de vêtements, de sacs, de récipients et d'accessoires. Cette aiguille sert probablement à enfiler des perles et, par le fait même, jouerait un rôle dans le domaine de l'ornementation.

Lieu de production :

  • Amérique du Nord > Canada > Québec > Montréal > Montréal

Type de fabrication :

Artisanal

Technique de fabrication :

  • Présumé : Abrasé
  • Présumé : Raclé
  • Présumé : Rainuré

Matériaux :

  • Matières organiques - solides stables (Os)

Dimensions :

  • Diamètre extérieur (Estimée / intégral) : 2 millimètre(s)
  • Longueur (Estimée / intégral) : 9,7 centimètre(s)

Intégrité :

Objet complet (75% et plus de l'objet)

Nombre de biens :

1

Nombre de fragments :

4

Numéro de l'objet :

  • CARQ : 39
  • Numéro archéologique : BjFj-1-M13317
  • Numéro précédent : M13317
  • Numéro précédent : BjFj-1-13317

Discipline :

  • Archéologie préhistorique

Altérations :

  • Cassure (Cause inconnue) : Dans les zones distale, proximale et mésiale  

Haut de la page

Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Inventorié --
 

Haut de la page

Informations historiques

L'aiguille à coudre en os est fabriquée au cours de la seconde moitié du Sylvicole supérieur (1 000 à 450 ans avant aujourd'hui) à Montréal et est associée aux Iroquoiens du Saint-Laurent. Elle est façonnée sur une section d'os long d'animal. Ses bords et sa surface sont probablement égalisés par raclage ou par abrasion, ces techniques permettant également de lui donner des bords parallèles. La partie distale est manquante, mais elle devait être pointue à l'origine pour transpercer les matières à coudre. Une courte rainure est aussi pratiquée sur la partie proximale pour créer l'ouverture du chas.

L'aiguille à coudre est un outil qui a pour fonction de percer des pièces de matériaux plus ou moins souples et de relier celles-ci à l'aide d'un fil préalablement inséré dans le chas. Selon le type de pièces à assembler et leur degré de résistance à la pointe perforante, il est possible que le passage de l'aiguille dans le cuir ou la peau animale, par exemple, ait été facilité par l'utilisation d'un poinçon. L'aiguille à coudre, qui présente un chas proximal, se distingue de l'aiguille à tisser qui porte un chas central et qui est dotée d'une extrémité distale non perforante. Cette dernière sert de navette et est impliquée dans la confection de filets de pêche, de nattes ou d'objets en babiche, comme des raquettes par exemple. Les aiguilles à coudre servent à la confection de vêtements, de sacs, de récipients et d'accessoires. Elles pourraient également être utilisées dans le domaine de l'ornementation, en fixant certaines parures sur les vêtements et accessoires de toutes sortes. L'aspect poli de cette aiguille est probablement causé par le frottement de l'os sur les matières à coudre, témoignant de son utilisation. Il est également probable que les fractures de l'objet soient attribuables à l'application d'une pression trop forte pendant son maniement.

L'aiguille à coudre est mise au jour quelque part entre 1859 et 1865 sur le site Dawson, situé sur l'île de Montréal. Cette occupation villageoise serait associée aux Iroquoiens du Saint-Laurent pendant la période du Sylvicole supérieur.

Haut de la page

Évaluation d'inventaire

  • Numérisation de la collection archéologique de référence du Québec (2016 - )
    Société du musée d'archéologie et d'histoire de Montréal Pointe-à-Callière


  • L'aiguille à coudre a été sélectionnée pour la collection archéologique de référence du Québec, car elle représente un rare exemple d'un objet témoignant des activités associées aux travaux d'aiguille durant le Sylvicole supérieur (1 000 à 450 ans avant aujourd'hui).

    Haut de la page

    Emplacement

    Region administrative :

    • Montréal

    MRC :

    • Montréal

    Municipalité :

    • Montréal

    Arrondissement municipal :

    • Ville-Marie

    Localisation informelle :

    Musée McCord

    Code Borden

    BjFj-1      

    Haut de la page

    Références

    Notices bibliographiques :

    • PENDERGAST, J.F. et Bruce G. TRIGGER. Cartier's Hochelaga and the Dawson Site. Montréal et Londres, McGill-Queen's University Press, 1972. 388 p.

    Multimédias disponibles en ligne :

    Haut de la page

    Gouvernement du Québec

    © Gouvernement du Québec, 2013