1670-1672, rue Saint-Honoré

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Inventorié	--

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L'édifice aurait été érigé vers 1893 afin de servir d'écurie pour la manufacture de Jean-Baptiste Drolet. Malgré la transformation de l'écurie en habitation, l'édifice présente un aspect qui témoignent éloquemment de sa période de construction et de la famille architecturale « Second Empire».

Le lot cadastral 198 de 8 arpents 86 perches en superficie appartient aux héritiers de François Mainguy en 1873. La propriété passe dans les mains du menuisier Pierre Bédard dans les années suivantes. Pierre Bédard dépose un plan de lotissement de sa propriété en 1889 avec une vingtaine d'emplacements à bâtir; on y a tracé la rue Saint-Pierre, la rue Saint-Joseph, la rue Saint-Jean-Baptiste (rue des Érables) ainsi que la rue Notre-Dame (rue Saint-Honoré). La route des Grands Déserts (rue Notre-Dame) longe la propriété à l'ouest. Un second plan de lotissement est déposé en 1891 pour le terrain résiduel. L'emplacement 198-30 est octroyé à Jean-Baptiste Drolet. On ferait la construction d'une manufacture appelée J.B. Drolet sur les lieux dans les années suivantes; on agrandit la manufacture en 1893. Il s'agit d'une vaste construction en bois à deux étages coiffée d'un toit mansardé et comportant une tour au centre de la façade. La Banque nationale est déclarée propriétaire des lieux évalués à 3500 $ en 1905; la banque est propriétaire également des emplacements voisins 198-23 et 198-24; une écurie est située sur ce premier emplacement. Elle posséderait en outre l'emplacement 193 sur la rue du Moulin (rue Saint-Jacques) avec la maison en bois évalués à 700 $. Sur les recommandations du conseil municipal, la manufacture de chaussures est cédée aux industriels Tanguay & Lachance de Québec. La manufacture ferme ses portes en 1909 et la machinerie est transférée à leur usine de Saint-Malo. La propriété de Tanguay & Lachance en 1917 est réduite au quadrilatère incluant les lots 198-30, 198-23 et 198-24 évalués respectivement à 2500 $, 350 $ et 650 $. En raison de l'inoccupation et des dangers que les lieux représentent, une portion de la manufacture est démolie et la portion résiduelle ouest est transformée en maison à logements; c'est peut-être à cette époque que le brisis fait place à un troisième étage de mur. Quant à l'ancienne écurie sur le lot 198-23, elle sera transformée plus tard en habitation. L'électricien Honoré Bédard possède les lieux en 1935 et les emplacements 198-30, 198-23 et 198-24 sont évalués à 1500 $, 100 $ et 300 $. L'agent d'assurances Henri Kirouac acquiert les emplacements 198-23 et 198-24 par la suite et déclare posséder en 1944 une bâtisse évaluée à 950 $. Henri et Cécile Bédard possèdent les vestiges de la manufacture évalués à 4650 $ en 1954 alors que l'agent d'assurances Paul-Henri Kirouac possède l'écurie devenue maison et le terrain au devant évalués à 3100 $. Paul Henri Kirouac réside au no 17, rue Saint-Pierre en 1954.

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Inventaire du patrimoine bâti de la ville de L’Ancienne-Lorette (2021)
Ville de L'Ancienne-Lorette

Érigé avant 1900, l'édifice possède une valeur d'ancienneté. Mais il a connu une perte d'authenticité avec la mise en place du parement mural et des ouvertures actuelles. Son emplacement dans un secteur moderne atténue également sa valeur patrimoniale.

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