Graine de courge
Type :
Patrimoine mobilier (Bien archéologique)
Région administrative :
- Capitale-Nationale
Municipalité :
- Québec
Date :
- après 1608 – avant 1800 (Datation des artéfacts associés au même contexte)
- avant 1697 – (Production)
- après 1723 – avant 1760 (Contexte archéologique)
- 2018 (Découverte)
Période :
- Le Régime français (1534 à 1760)
Classification :
- Bien archéologique > Écofacts > Végétaux
Éléments associés
Inventaires associés (1)
Images
Description
La graine de courge « Cucurbita sp. » est un reste alimentaire utilisé sur le site de la mission Notre-Dame-de-Lorette à la fin du XVIIe siècle. La graine est largement carbonisée et mesure 1,28 cm de longueur, 0,72 cm de largeur) et 0,05 cm d'épaisseur.
Provenance archéologique :
- CeEu-11 > Opération 7 > Sous-opération Q > Lot 16 > Numéro de catalogue 913
Contexte archéologique :
- Cellier
- Remblai
Fonctions / usages :
La courge est un fruit qui sert à l'alimentation humaine. Il est possible d'en consommer la chair, les graines et d'autres parties de la plante.
Lieu de production :
- Présumé : Amérique du Nord > Canada > Québec > Capitale-Nationale > L'Ancienne-Lorette
Matériaux :
- Matières organiques
Dimensions :
- Épaisseur (Mesurée / subsistant) : 0,05 centimètre(s)
- Largeur (Mesurée / subsistant) : 0,72 centimètre(s)
- Longueur (Mesurée / subsistant) : 1,28 centimètre(s)
Intégrité :
Objet incomplet (25% à 75% de l'objet)
Nombre de biens :
1
Nombre de fragments :
1
Numéro de l'objet :
- CARQ : 25
- Numéro archéologique : CeEu-11-7Q16-913
Discipline :
- Archéologie historique
Altérations :
-
• Carbonisation (Contact/proximité avec un corps en combustion) : Une partie de l'objet
La graine est partiellement carbonisée.
Statuts
| Statut | Catégorie | Autorité | Date |
|---|---|---|---|
| Inventorié | -- | ||
Informations historiques
La graine de courge « Cucurbita sp. » est un reste alimentaire utilisé sur le site de la mission Notre-Dame-de-Lorette à la fin du XVIIe siècle. La graine est largement carbonisée et mesure 1,28 cm sur 0,72 cm sur 0,05 cm.
La courge est un fruit qui sert à l'alimentation humaine. La chair, les graines et d'autres parties de la plante peuvent être consommées. La graine de courge a été sélectionnée pour la collection archéologique de référence du Québec parce qu'il s'agit d'une plante indigène cultivée et utilisée par les Hurons-Wendats et les Iroquois de la mission Notre-Dame-de-Lorette, conjointement avec d'autres produits indigènes et des espèces exogènes.
La courge fait partie des « Trois soeurs », une combinaison de plantes comportant aussi le maïs et la courge, cultivés ensemble par les groupes iroquoiens depuis le Sylvicole supérieur, vers environ 1200 ou 1300 de notre ère. Cet ensemble de cultigènes est capable de livrer entre 70 et 80 % des calories quotidiennes nécessaires à ces populations. Les Hurons-Wendats, en quittant leurs terres ancestrales de l'Ontario au milieu du XVIIe siècle, apportent la pratique de l'horticulture de cette plante et d'autres à leur nouvelle patrie au Québec.
Seules deux graines de courge ont été trouvées sur le site, dont celle-ci en contexte bouleversé et une deuxième dans la cave du deuxième presbytère construit après l'abandon de la mission. La découverte de graines de courge dans ces contextes perturbés pourrait indiquer que cette plante faisait toujours partie intégrante de l'alimentation des membres de la communauté huronne-wendate à la mission Notre-Dame-de-Lorette au XVIIe siècle.
La graine de courge a été mise au jour lors de fouilles réalisées à l'été 2018 sur le site du presbytère de L'Ancienne-Lorette. Elle a été trouvée dans la quatrième couche de comblement d'une fosse utilisée comme cellier, puis comme fosse à déchets pour le deuxième presbytère du site, construit vers 1700 sur l'emplacement de la mission huronne Notre-Dame-de-Lorette. Cette couche a été déposée après 1723, car une monnaie anglaise datant de cette année a été trouvée dans le dépôt. Le bâtiment aurait été abandonné à la fin du régime français, vers 1760. La couche contient aussi de nombreux objets de traite et un matériau associé à la fabrication de fourneaux de pipes en pierre que l'on attribue à la présence autochtone sur le site. Malgré sa déposition au XVIIIe siècle, cette couche de comblement comporte des sols remaniés provenant de l'occupation de la mission Notre-Dame-de-Lorette au XVIIe siècle, entre 1673 et 1697. Une analyse archéobotanique de ce dépôt a révélé la présence de cette graine de courge qui est maintenant conservée dans les locaux du Laboratoire et de la Réserve d'archéologie du Québec.
Évaluation d'inventaire
Numérisation de la collection archéologique de référence du Québec (2016 - ) Société du musée d'archéologie et d'histoire de Montréal Pointe-à-Callière
La graine de courge a été sélectionnée pour la collection archéologique de référence du Québec parce qu'il s'agit d'une plante indigène faisant partie de l'ensemble des « Trois soeurs », probablement cultivée et utilisée par les Hurons-Wendats et les Iroquois de la mission Notre-Dame-de-Lorette, conjointement avec d'autres produits indigènes et des espèces exogènes.
Emplacement
Region administrative :
- Capitale-Nationale
MRC :
- Québec
Municipalité :
- Québec
Arrondissement municipal :
- Les Rivières
Adresse :
- 1825, rue Semple
Localisation informelle :
Laboratoire et Réserve d'archéologie du Québec
Code Borden
| CeEu-11 |
Références
Notices bibliographiques :
- FAUCHER, Anne-Marie. « Macrorestes végétaux ». GAIA, coopérative de travail en archéologie. Fouilles archéologiques sur le site du Presbytère de l'Ancienne-Lorette (CeEu-11). Rapport de recherche archéologique [document inédit], Ville de l'Ancienne-Lorette, 2019, p. 585-590.
- GAIA, coopérative de travail en archéologie. Fouilles archéologiques sur le site du Presbytère de l'Ancienne-Lorette (CeEu-11). Rapport de recherche archéologique [document inédit], Ville de l'Ancienne-Lorette, 2019. 652 p.
- TREMBLAY, Roland et al. Les Iroquoiens du Saint-Laurent : peuple du maïs. Montréal, Les Éditions de l'Homme / Pointe-à-Callière, Musée d'archéologie et d'histoire de Montréal, 2006. 139 p.
