Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Batte-feu

Type :

Patrimoine mobilier (Bien archéologique)

Autre(s) nom(s) :

  • Briquet

Région administrative :

  • Capitale-Nationale

Municipalité :

  • Québec

Date :

  • 1750 – 1780 (Contexte archéologique)
  • 2016 (Découverte)

Période :

  • Le Régime britannique (1760 à 1867)

Classification :

  • Bien archéologique > Outils et équipement de science et technologie > Production d'énergie

Éléments associés

Inventaires associés (1)

Description

Le batte-feu, datant de la seconde moitié du XVIIIe siècle, est un outil utilisé pour allumer un feu. En forme de « D », le batte-feu entier en acier est fait d'une bande rectangulaire plate surmontée à chaque extrémité d'une mince tige repliée parallèlement à la base pour former une poignée à deux tenons. L'extrémité des tenons est ourlée vers l'extérieur. Ce batte-feu est l'un des deux types de batte-feu qui étaient disponibles au cours de la période coloniale, l'autre étant le batte-feu à corps oblong. L'objet mesure 8 cm de longueur et a une largeur maximale de 3 cm.

Provenance archéologique :

  • DcEs-1 > Opération 3 > Sous-opération U > Lot 3

Contexte archéologique :

  • Habitation, maison

Fonctions / usages :

Le batte-feu est un outil utilisé pour allumer un feu. En le frappant contre une pierre de silex, il crée des étincelles servant à embraser un morceau d'amadou. Il est également utilisé comme objet de traite.

Lieu de production :

  • Présumé : Europe > Royaume-Uni > Angleterre

Type de fabrication :

Artisanal

Technique de fabrication :

  • Forgé
  • Cémenté

Matériaux :

  • Métal - métaux et alliages ferreux (Acier)

Dimensions :

  • Largeur (Mesurée / intégral) : entre 1,2 et 3,3 centimètre(s)
  • Longueur (Mesurée / intégral) : 8 centimètre(s)

Intégrité :

Objet entier (100% de l'objet)

Nombre de biens :

1

Numéro de l'objet :

  • CARQ : 27
  • Numéro archéologique : DcEs-1-3U3

Discipline :

  • Archéologie historique

Altérations :

  • Corrosion (Réaction chimique avec un oxydant) : Partout sur l'objet
    De la corrosion est présente sur l'ensemble de l'objet.
     

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Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Inventorié --
 

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Informations historiques

Le batte-feu est probablement fabriqué en Angleterre et date de la seconde moitié du XVIIIe¿siècle. En forme de «¿D¿», le batte-feu en acier est fait d'une bande rectangulaire plate, appelée la zone de frappe, qui est surmontée à chaque extrémité d'une mince tige repliée parallèlement à la base pour former une poignée à deux tenons. L'extrémité des tenons est ourlée vers l'extérieur. Avant 1860, la manière la plus courante d'obtenir de l'acier est de prendre du fer forgé et de le soumettre à une forte chaleur en présence d'un matériau riche en carbone dans une boîte ou un contenant scellé. Le processus, appelé cémentation, permet au carbone de pénétrer la surface du fer forgé et d'en faire de l'acier, dont la qualité varie selon la durée du traitement.

Le batte-feu est un outil utilisé pour allumer un feu. En le frappant contre une pierre de silex, il crée des étincelles servant à embraser un morceau d'amadou. Il est l'ancêtre du briquet. Le batte-feu est couramment utilisé dans les postes de traite comme objet domestique ainsi que comme objet de traite avec les Autochtones. Ce batte-feu est l'un des deux types de batte-feu disponibles au cours de la période coloniale, l'autre étant le batte-feu à corps oblong.

Le batte-feu est mis au jour à l'été¿2016 sur le site patrimonial du Poste-de-Traite-de-Chicoutimi. Il a été retrouvé dans la couche d'occupation de la maison du commis. Des battes-feu identiques ont été mis au jour sur le site de Fort Michilimackinac, où ils sont associés tant au Régime français (1534-1760) qu'au Régime britannique (1760-1867).

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Évaluation d'inventaire

  • Numérisation de la collection archéologique de référence du Québec (2016 - )
    Société du musée d'archéologie et d'histoire de Montréal Pointe-à-Callière


  • Le batte-feu a été sélectionné pour la collection archéologique de référence du Québec, car il est représentatif des objets en usage dans les postes de traite. Il a également été choisi parce qu'il peut témoigner des échanges commerciaux avec les Autochtones.

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    Emplacement

    Region administrative :

    • Capitale-Nationale

    MRC :

    • Québec

    Municipalité :

    • Québec

    Arrondissement municipal :

    • Les Rivières

    Adresse :

    • 1825, rue Semple

    Localisation informelle :

    Laboratoire et réserve d'archéologie du Québec

    Code Borden

    DcEs-1      

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    Références

    Notices bibliographiques :

    • GAGNÉ, Jennifer, Érik LANGEVIN, Gisèle PIÉDALUE et Marylin TREMBLAY. Interventions archéologiques au Poste de traite de Chicoutimi (DcEs-1), 2016. Rapport de recherche archéologique [document inédit], Ville de Saguenay/UQAC, 2017. 136 p.
    • GILMAN, Carolyn. Where two worlds meet : the Great Lakes fur trade. Museum Exhibit Series, 2. St. Paul, Minnesota Historical Society, 1982. 136 p.
    • STONE, Lyle M. Fort Michilimackinac, 1715-1781: An Archaeological Perspective on the Revolutionary Frontier. Anthropological Series, 2. s.l. Michigan State University Museum, East Lansing, 1974. 367 p.

    Multimédias disponibles en ligne :

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