Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Fragments de vase

Type :

Patrimoine mobilier (Bien archéologique)

Autre(s) nom(s) :

  • Céramique de type « Pointe Péninsule »
  • Poterie amérindienne

Région administrative :

  • Montréal

Municipalité :

  • Montréal

Date :

  • 1989 (Découverte)

Période :

  • Sylvicole moyen ancien (2 400 à 1 500 AA)
  • Sylvicole moyen tardif (1 500 à 1 000 AA)

Thématique :

  • Patrimoine autochtone (Patrimoine des Premières Nations)

Classification :

  • Bien archéologique > Objets de distribution et de transport > Contenant
  • Bien archéologique > Outils et équipement pour les matériaux > Alimentation : préparation et conservation des aliments

Éléments associés

Inventaires associés (1)

Description

Les fragments de vase sont associés à un récipient servant principalement à la cuisson des aliments dont la production se situerait au Sylvicole moyen ancien (2 400 à 1 500 avant aujourd'hui), plus précisément vers la fin de cette période (vers 1 500 avant aujourd'hui). Le vase en céramique de type autochtone est incomplet, puisqu'il est composé d'ensembles de tessons recollés, dont le plus gros mesure 7 cm de hauteur sur 9 cm de largeur.

Provenance archéologique :

  • BjFj-49 > Opération 4 > Sous-opération J > Lot 4 > Numéro de catalogue 1081

Culture :

  • Pointe Péninsule

Fonctions / usages :

Le vase est un récipient destiné principalement à la cuisson. Il peut également servir à transporter l'eau et à entreposer la nourriture.

Lieu de production :

  • Présumé : Amérique du Nord > Canada ou Amérique du Nord > États-Unis

Type de fabrication :

Artisanal

Technique de fabrication :

  • Modelé au colombin

Matériaux :

  • Céramique - terre cuite grossière (commune) (Céramique de type autochtone)

Technique de décoration :

  • Imprimé par estampage

Motif décoratif :

  • Linéaire

Élément décoratif :

  • Empreinte dentelée quadrangulaire

Décor :

Les fragments de vase sont décorés sur leur face externe d'empreintes dentelées quadrangulaires imprimées par estampage et disposées en lignes obliques vers la gauche. Certaines des empreintes sur une section du col sont appliquées avec un effet repoussé, ou encore le décor est lissé alors que la pâte est encore humide. La lèvre plate présente les mêmes empreintes, appliquées par estampage.

Dimensions :

  • Hauteur (Mesurée / intégral) : 7 centimètre(s)
  • Largeur (Mesurée / subsistant) : 9 centimètre(s)

Intégrité :

Objet incomplet constitué de plusieurs fragments recollés ou non (25% à 75% de l'objet)

Nombre de biens :

1

Nombre de fragments :

401

Numéro de l'objet :

  • CARQ : 17
  • Numéro archéologique : BjFj-49-4J4-1081
  • Numéro précédent : BjFj-49-1085
  • Numéro précédent : BjFj-49-1084
  • Numéro précédent : BjFj-49-1083
  • Numéro précédent : BjFj-49-1082
  • Numéro précédent : BjFj-49-1081
  • Numéro précédent : BjFj-49-4J4-1087
  • Numéro précédent : BjFj-49-4J4-1086
  • Numéro précédent : BjFj-49-4J4-1085
  • Numéro précédent : BjFj-49-4J4-1084
  • Numéro précédent : BjFj-49-4J4-1083
  • Numéro précédent : BjFj-49-4J4-1082
  • Numéro précédent : Vase 4
  • Numéro précédent : BjFj-49-1086
  • Numéro précédent : BjFj-49
  • Numéro précédent : BjFj-49-1087

Discipline :

  • Archéologie préhistorique

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Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Inventorié --
 

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Informations historiques

Les fragments de vase sont associés à un récipient probablement fabriqué au cours de la période de transition entre la fin du Sylvicole moyen ancien (2 400 à 1 500 avant aujourd'hui) et le début du Sylvicole moyen tardif (1 500 à 1 000 avant aujourd'hui). L'objet de céramique de type « Pointe Péninsule » est modelé au colombin, une technique qui consiste à superposer des colombins d'argile, qui sont ensuite modelés pour former le récipient. Le vase est un récipient destiné principalement à la cuisson des aliments. Ce type de contenant peut aussi servir au transport de l'eau et à l'entreposage des aliments.

L'aire de répartition de la poterie de tradition ou de culture Pointe Péninsule est très vaste et comprend le sud-est de l'Ontario, le sud du Québec, ainsi qu'une bonne partie de l'État de New York et de la Nouvelle-Angleterre, jusqu'au Nouveau-Brunswick. Les vases sont caractérisés par une panse de forme conique, un col peu étranglé, un rebord plus ou moins éversé, ainsi qu'une lèvre de forme variable. La face interne est souvent scarifiée, c'est-à-dire marquée de stries horizontales à l'aide d'un peigne. La décoration, qui peut couvrir toute la face externe et souvent la face interne du rebord, est constituée surtout d'empreintes dentelées, ondulantes et cordées. En comparaison aux céramiques de type « Vinette I », celles du type « Pointe Péninsule » présentent des parois plus étroites, un dégraissant plus fin et une pâte moins friable. Ce type de poterie au corps fuselé, dont la capacité ne dépasse pas 10 litres, est particulièrement bien adapté à la cuisson lente des viandes et devient très populaire au cours du Sylvicole moyen ancien. Il se trouve parfois en centaines d'exemplaires sur certains sites localisés à un point de confluence.

La présence de rebuts de pâte en forme de colombin sur plusieurs sites archéologiques de cette période vient appuyer l'idée que le montage par colombins d'argile superposés constituait la technique de fabrication dominante. Cette technique suggère une fabrication sur place des vases en céramique ainsi qu'une occupation estivale des sites, puisque l'extraction de l'argile brute n'est pas possible en hiver et que les étapes du séchage et de la cuisson sont plus difficiles à réaliser pendant la saison froide.

Les fragments de vase sont mis au jour à l'été 1989 sur le site Lemoyne-Le Ber, localisé dans l'arrondissement historique du Vieux-Montréal, à l'intersection des rues Saint-Sulpice et Saint-Paul Ouest.

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Évaluation d'inventaire

  • Numérisation de la collection archéologique de référence du Québec (2016 - )
    Société du musée d'archéologie et d'histoire de Montréal Pointe-à-Callière


  • Les fragments de vase ont été sélectionnés pour la collection archéologique de référence du Québec, car il s'agit d'un rare objet présent dans les collections archéologiques du Québec dont la production se situe à la toute fin du Sylvicole moyen ancien. De plus, ils ont été choisis en raison de leur décor constitué exclusivement d'empreintes dentelées quadrangulaires. Le lieu de leur découverte présente également un intérêt, puisqu'ils ont été mis au jour dans l'arrondissement historique du Vieux-Montréal, un secteur où il est rare de trouver ce type de céramique.

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    Emplacement

    Region administrative :

    • Montréal

    MRC :

    • Montréal

    Municipalité :

    • Montréal

    Arrondissement municipal :

    • Le Sud-Ouest

    Adresse :

    • 333, rue Peel

    Localisation informelle :

    Réserve des collections archéologiques de la Ville de Montréal

    Code Borden

    BjFj-49      

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    Références

    Notices bibliographiques :

    • BILODEAU, Robert. Fouilles archéologiques, terrain Le Moyne-Leber, BjFj-49/10B, Montréal, 1989. Rapport de recherche archéologique [document inédit], Ville de Montréal/Société d'archéologie et de numismatique de Montréal/MAC, 1990. 130 p.
    • Ethnoscop inc. Regards sur le site Lemoyne-Leber, Vieux-Montréal, site BjFj-49. Rapport de recherche archéologique [document inédit], Société de développement de Montréa/Ville de Montréal/MCCQ, 2000. 244 p.
    • GATES ST-PIERRE, Christian. Le patrimoine archéologique amérindien du Sylvicole moyen au Québec. Étude produite dans le cadre de la participation du Québec au RCLP [document inédit], Ministère de la Culture et des Communications du Québec, 2010. 59 p.

    Multimédias disponibles en ligne :

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