Fragments de pot à bouillon
Type :
Patrimoine mobilier (Bien archéologique)
Autre(s) nom(s) :
- Fragments de marmite
- Fragments de pot à cuire
Région administrative :
- Montréal
Municipalité :
- Montréal
Date :
- après 1665 – (Contexte archéologique)
- 2006 (Découverte)
Période :
- Le Régime français (1534 à 1760)
Thématique :
- Patrimoine de la Nouvelle-France
Classification :
- Bien archéologique > Outils et équipement pour les matériaux > Alimentation : préparation et conservation des aliments
Éléments associés
Inventaires associés (1)
Description
Les fragments de pot à bouillon sont liés à la préparation et à la conservation des aliments et proviennent d'un contexte archéologique qui semble postérieur à 1665. Ils sont en terre cuite commune vernissée verte et mesurent 6,1 cm de hauteur, 6,4 cm de largeur et 0,4 cm d'épaisseur. Ils correspondent à la moitié supérieure d'un pot à bouillon.
Provenance archéologique :
- BjFj-101 > Opération 8 > Sous-opération A > Lot 26 > Numéro de catalogue 1823
Contexte archéologique :
- Fort
Fonctions / usages :
Le pot à bouillon sert à réchauffer ou à cuire des aliments semi-liquides, comme des potages et des ragoûts.
Lieu de production :
- Europe > France
Type de fabrication :
Artisanal
Technique de fabrication :
- Tourné
Matériaux :
- Céramique - terre cuite grossière (commune) (Chamois glaçure verte)
Dimensions :
- Épaisseur : 0,4 centimètre(s)
- Hauteur : 6,1 centimètre(s)
- Largeur : 6,4 centimètre(s)
Intégrité :
Objet incomplet constitué de plusieurs fragments recollés ou non (moins de 25% de l'objet)
Nombre de biens :
1
Nombre de fragments :
6
Numéro de l'objet :
- CARQ : 11
- Numéro archéologique : BjFj-101-8A26-1823
Discipline :
- Archéologie historique
Statuts
Statut | Catégorie | Autorité | Date |
---|---|---|---|
Inventorié | -- | ||
Informations historiques
Les fragments de pot à bouillon sont en terre cuite commune vernissée verte. Ils correspondent à la moitié supérieure d'un pot à bouillon. La suie présente sur la paroi externe du pot indique qu'il a été approché des flammes nues plus d'une fois.
Le pot à bouillon sert à réchauffer ou à cuire des aliments semi-liquides, comme des potages et des ragoûts. La glaçure imperméabilise la paroi interne du pot, empêchant le liquide de l'aliment cuit ou réchauffé d'être absorbé par la paroi. Les pots à bouillon sont utilisés aux XVIIe et XVIIIe siècles.
Le petit diamètre estimé du pot associé à ces fragments indiquerait que le pot renferme une portion d'aliments. Combiné à la minceur de sa paroi, cet indice laisse entendre que ce contenant sert davantage à réchauffer des aliments qu'à les cuire.
Les fragments de pot à bouillon ont été trouvés en 2006 sur le site du fort de Ville-Marie, à Montréal. Ce fort est construit en 1642, agrandi en 1643 et abandonné à partir de 1665, à la suite du départ de Paul de Chomedey de Maisonneuve, l'un des fondateurs de Ville-Marie. Cet artéfact provient d'un contexte archéologique qui semble postérieur à 1665, mais il demeure possible que le pot ait été utilisé à l'époque du fort.
Le pot est cassé en de nombreux fragments, comme l'indique le petit format des tessons trouvés. Cette grande fragmentation semble volontaire, car un pot en terre cuite vernissée offre habituellement une certaine résistance.
Quelques pots à bouillon en terre cuite commune vernissée verte ont été trouvés sur le site du fort de Ville-Marie. Des pots à bouillon faits du même matériau ont été découverts sur le site patrimonial de l'Habitation-Samuel-De Champlain à Québec, dans des contextes datés entre 1608 et 1624, entre 1624 et 1632 ainsi qu'entre 1633 et 1688. D'autres ont été mis au jour dans la cour du fort Saint-Louis à Québec, dans un contexte daté entre 1620 et 1629, de même que sur le site du fort de Pentagouët, au Maine (anciennement en Acadie), dans des contextes datés entre 1635 et 1674.
Évaluation d'inventaire
Numérisation de la collection archéologique de référence du Québec (2016 - ) Société du musée d'archéologie et d'histoire de Montréal Pointe-à-Callière
Les fragments de pot à bouillon font partie de la collection archéologique de référence du Québec parce qu'ils ont été trouvés sur le site du fort de Ville-Marie.
Emplacement
Region administrative :
- Montréal
MRC :
- Montréal
Municipalité :
- Montréal
Arrondissement municipal :
- Ville-Marie
Adresse :
- 350, place Royale
Localisation informelle :
Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Code Borden
BjFj-101 |
Références
Notices bibliographiques :
- BÉLANGER, Christian et Brad LOEWEN. Fouilles archéologiques dans l'îlot Callière à Montréal, BjFj-101. Rapport d'activités 2006. Rapport de recherche archéologique [document inédit], MCCQ/Ville de Montréal/Université de Montréal, 2008. 144 p.
- FAULKNER, Gretchen Fearon et Alaric FAULKNER. The French at Pentagoet, 1635-1674 : an archaeological portrait of the Acadian frontier. Augusta, Maine Historic Preservation Commission, 1987. 330 p.
- L'ANGLAIS, Paul-Gaston. Analyse de la collection archéologique pour fins d’interprétation, site BjFj-101, Fort de Ville-Marie / Domaine de Callière. [Document inédit], Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal, 2015. 107 p.
- L'ANGLAIS, Paul-Gaston. « Tome 4, volume 1 : Regards sur la vie des gouverneurs (1620-1834) ». CLOUTIER, Pierre, dir., Michel BRASSARD, Manon GOYETTE, Jacques GUIMONT et Paul-Gaston L'ANGLAIS. Fouilles archéologiques aux Forts et Châteaux Saint-Louis (1620-1871). Rapport de recherche archéologique [document inédit], Parcs Canada, 2012, s.p.
- MOUSSETTE, Marcel et Françoise NIELLON. L'Habitation de Champlain. Collection Patrimoines, série Dossiers, 58. Sainte-Foy, Québec, Publications du Québec, 1985. 531 p.