Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Fragments de tiges

Type :

Patrimoine mobilier (Bien archéologique)

Autre(s) nom(s) :

  • Fragments de tiges de fer

Région administrative :

  • Montréal

Municipalité :

  • Montréal

Date :

  • après 1643 – avant 1665 (Contexte archéologique)
  • 2008 (Découverte)

Période :

  • Le Régime français (1534 à 1760)

Thématique :

  • Patrimoine de la Nouvelle-France

Classification :

  • Bien archéologique > Outils et équipement pour les matériaux > Travail du métal

Éléments associés

Inventaires associés (1)

Images

Description

Les fragments de tiges sont liés au travail du métal et proviennent d'un contexte archéologique daté entre 1643 et 1665. L'artéfact compte deux fragments de tiges en fer. Le plus long mesure 16,4 cm de longueur, 1,2 cm de largeur et 0,9 cm d'épaisseur. Les fragments de tiges sont de forme rectangulaire et sont cassés inégalement aux extrémités.

Provenance archéologique :

  • BjFj-101 > Opération 10 > Sous-opération A > Lot 22 > Numéro de catalogue 1512

Contexte archéologique :

  • Fort

Fonctions / usages :

Les tiges servent à fabriquer ou à réparer des objets en fer.

Lieu de production :

  • Europe > France

Type de fabrication :

Artisanal

Technique de fabrication :

  • Forgé

Matériaux :

  • Métal - métaux et alliages ferreux (Fer forgé)

Dimensions :

  • Épaisseur : 0,9 centimètre(s)
  • Largeur : 1,2 centimètre(s)
  • Longueur : 16,4 centimètre(s)

Intégrité :

Objet incomplet (moins de 25% de l'objet)

Nombre de biens :

2

Nombre de fragments :

1

Numéro de l'objet :

  • CARQ : 11
  • Numéro archéologique : BjFj-101-10A22-1512

Haut de la page

Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Inventorié --
 

Haut de la page

Informations historiques

Ces fragments de tiges proviennent de tiges en fer fabriquées à la forge en France. La fabrication du fer en tige requiert de l'équipement imposant et des ouvriers spécialisés. Dans la colonie, les premières barres de fer sont fabriquées aux Forges du Saint-Maurice à partir de 1730.

En raison de leur largeur, ces fragments de tiges doivent être considérés comme appartenant à des tiges de 0,5 pouce (1,2 cm). Ces tiges auraient été cassées plutôt que coupées, compte tenu de l'inégalité des extrémités conservées. En coupe, les tiges sont légèrement bombées sur une face et planes sur l'autre. La jonction entre la face bombée et les côtés est arrondie, alors que celle entre la face plane et les côtés est angulaire.

Les tiges servent à fabriquer ou à réparer des objets en fer. En raison de leur forme rectangulaire, ces tiges servent à fabriquer des objets plats et étroits.

Ces fragments de tiges ont été découverts en 2008 sur le site du fort de Ville-Marie, à Montréal. Ce fort est construit en 1642, agrandi en 1643 et abandonné à partir de 1665, à la suite du départ de Paul de Chomedey de Maisonneuve, l'un des fondateurs de Ville-Marie. Des forgerons exercent leur métier dans le fort de Ville-Marie. Les fouilles archéologiques ont d'ailleurs permis de trouver des objets en cours de fabrication. La tige est probablement désignée à l'époque en tant que fer en barre.

Une tige similaire, trouvée aussi sur le site du fort de Ville-Marie, est pliée en « U » à une extrémité.

D'autres tiges de fer ont été trouvées dans la cour du fort Saint-Louis à Québec, dans des contextes datés entre 1636 et 1660, ainsi que sur le site du fort de Pentagouët, au Maine (anciennement en Acadie), dans des contextes datés entre 1635 et 1674. Des traces de travail à la forge ont aussi été découvertes sur ces lieux.

Haut de la page

Évaluation d'inventaire

  • Numérisation de la collection archéologique de référence du Québec (2016 - )
    Société du musée d'archéologie et d'histoire de Montréal Pointe-à-Callière


  • Les fragments de tiges font partie de la collection archéologique de référence du Québec parce qu'ils ont été trouvés dans la cour intérieure du fort de Ville-Marie.

    Haut de la page

    Emplacement

    Region administrative :

    • Montréal

    MRC :

    • Montréal

    Municipalité :

    • Montréal

    Arrondissement municipal :

    • Ville-Marie

    Adresse :

    • 350, place Royale

    Localisation informelle :

    Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal

    Code Borden

    BjFj-101      

    Haut de la page

    Références

    Notices bibliographiques :

    • BÉLANGER, Christian et Brad LOEWEN. Fouilles archéologiques dans l'îlot Callière à Montréal, BjFj-101. Rapport d'activités 2008. Rapport de recherche archéologique [document inédit], MCCQ/Ville de Montréal/Pointe-à-Callière/Université de Montréal, 2010. 131 p.
    • DIDEROT, Denis, dir. et Jean le Rond D'ALEMBERT. « Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers ». Académie des sciences. Édition Numérique Collaborative et Critique de l'Encyclopédie [En ligne]. http://enccre.academie-sciences.fr/encyclopedie/
    • FAULKNER, Gretchen Fearon et Alaric FAULKNER. The French at Pentagoet, 1635-1674 : an archaeological portrait of the Acadian frontier. Augusta, Maine Historic Preservation Commission, 1987. 330 p.
    • L'ANGLAIS, Paul-Gaston. « Tome 4, volume 1 : Regards sur la vie des gouverneurs (1620-1834) ». CLOUTIER, Pierre, dir., Michel BRASSARD, Manon GOYETTE, Jacques GUIMONT et Paul-Gaston L'ANGLAIS. Fouilles archéologiques aux Forts et Châteaux Saint-Louis (1620-1871). Rapport de recherche archéologique [document inédit], Parcs Canada, 2012, s.p.

    Multimédias disponibles en ligne :

    Haut de la page

    Gouvernement du Québec

    © Gouvernement du Québec, 2013