Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Batterie de fusil

Type :

Patrimoine mobilier (Bien archéologique)

Autre(s) nom(s) :

  • Garniture de fusil
  • Pièce d'arme à feu
  • Pièce de fusil de chasse
  • Pièce de fusil de traite
  • Pièce de fusil militaire

Région administrative :

  • Capitale-Nationale

Municipalité :

  • Québec

Date :

  • 1716 – 1759 (Production)
  • 1716 – 1760 (Contexte archéologique)

Période :

  • Le Régime français (1534 à 1760)

Thématique :

  • Patrimoine de la Nouvelle-France

Classification :

  • Bien archéologique > Outils et équipement de science et technologie > Armement : arme à feu

Éléments associés

Inventaires associés (1)

Images

Description

La batterie de fusil est une pièce d'arme à feu datant du milieu du XVIIIe siècle. L'objet en fer forgé mesure 5,7 cm de hauteur. La batterie est composée d'une plaque en forme de « L », d'une queue légèrement recourbée vers le haut et d'une partie d'un pivot situé sous la queue. L'objet est presque complet.

Provenance archéologique :

  • CeEt-30 > Opération 13 > Sous-opération C > Lot 11 > Numéro de catalogue 28

Site de provenance :

  • Îlot des Palais

Contexte archéologique :

  • Magasins du Roi

Fonctions / usages :

En Nouvelle-France, la batterie est une pièce d'arme à feu montée sur une platine à silex de fusil. Elle est utilisée pour les fusils militaires, les fusils de chasse et les fusils de traite.

Lieu de production :

  • Europe > France

Type de fabrication :

Artisanal

Technique de fabrication :

  • Forgé

Matériaux :

  • Métal - métaux et alliages ferreux (Fer forgé)
  • Métal - métaux et alliages ferreux (Acier)

Dimensions :

  • Hauteur : 5,7 centimètre(s)

Intégrité :

Objet complet (75% et plus de l'objet)

Nombre de biens :

1

Nombre de fragments :

1

Numéro de l'objet :

  • Numéro archéologique : CeEt-30-13C11-28

Discipline :

  • Archéologie historique

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Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Inventorié --
 

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Informations historiques

Cette batterie de fusil en fer forgé date du milieu du XVIIIe siècle. Elle se compose d'une plaque, d'un pivot et d'une queue. Ce modèle de batterie de fusil semble être en usage tout au long de la première moitié du XVIIIe siècle, et ce, autant sur les fusils militaires que sur les fusils de chasse et de traite.

Cet artéfact a été mis au jour en 1984 dans la salle 1 des caves des magasins du Roi associés au deuxième palais de l'intendant (1716-1760) à Québec. Plusieurs batteries en fer forgé ont été trouvées dans cette salle, mais aucune n'était montée sur une platine à silex de fusil, car leur pivot n'est pas percé. Elles devaient constituer des pièces de rechange. Ces pièces de fusil étaient simplement entreposées dans cette salle, qui était trop humide et trop obscure pour permettre tout travail d'artisan sur place. Elles devaient être montées sur des fusils à Québec par l'armurier du Roi ou encore par un armurier exerçant dans l'un des postes du Roi disséminés dans la colonie.

Au XVIIIe siècle, un armurier du Roi se trouve à Québec. Sa tâche est d'entretenir, de réparer et de monter des armes, et non de les fabriquer. En 1739, il doit remettre en état les armes des magasins de même que celles des Autochtones, en plus de refaire à neuf la monture de fusils de chasse. En 1748, il doit raccommoder et dérouiller des armes appartenant aux magasins du Roi, aux troupes, à la milice et aux habitants, de même qu'aux Autochtones domiciliés ou de passage à Québec.

Lors de la découverte de cette batterie dans les caves des magasins du Roi, des milliers d'objets reposaient sur les restes d'un plancher en bois, sous une couche de débris contenant des fragments de bardeaux d'ardoise chauffés, résultat probable de l'effondrement du toit des magasins, incendiés en mai 1760. Ces objets, présents en plusieurs exemplaires, sont considérés comme des marchandises appartenant au Roi. Au Canada, durant la période coloniale française, l'intendant était responsable de commander les marchandises du Roi en France, de les entreposer à Québec et de les distribuer dans la colonie.

Des batteries similaires, dont certaines présentent un pivot non perforé, ont été trouvées sur le site du fort français de Michilimackinac (1715-1781), sur la rive sud du détroit de Mackinac, situé entre les lacs Huron et Michigan (États-Unis).

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Emplacement

Region administrative :

  • Capitale-Nationale

MRC :

  • Québec

Municipalité :

  • Québec

Arrondissement municipal :

  • La Cité

Localisation informelle :

Réserve archéologique de la Ville de Québec

Code Borden

CeEt-30      

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Références

Gestionnaires des données :

Ville de Québec

Notices bibliographiques :

  • FORTIN, Michel et Marcel MOUSSETTE. Le site du premier palais de l'intendant à Québec (CeEt-30) : rapport préliminaire de la deuxième campagne de fouilles, 1983. Rapports et Mémoires de recherche du CÉLAT, 3. Québec, CÉLAT, 1984. 43 p.
  • FORTIN, Michel et Marcel MOUSSETTE. Le site du premier palais de l'intendant à Québec (CeEt-30) : rapport préliminaire de la première campagne de fouilles, 1982. Rapports et Mémoires de recherche du CÉLAT, 1. Québec, CÉLAT, 1983. 99 p.
  • HAMILTON, T.M. Firearms On the Frontier: Guns at Fort Michilimackinac 1715-1781. Reports in Mackinac history and archaeology, 5. s.l. Mackinac Island State Park Commission, 1976. 39 p.
  • MOUSSETTE, Marcel. Le site du Palais de l'Intendant à Québec : Genèse et structuration d'un lieu urbain. Nouveaux cahiers du CÉLAT, 10. Québec, Septentrion, 1994. 229 p.
  • RENAUD, Louise. Le site du premier palais de l'intendant à Québec (CeEt-30) : rapport préliminaire de la troisième campagne de fouilles, 1984. Rapports et Mémoires de recherche du CÉLAT, 6. Québec, CÉLAT, 1984. 130 p.

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