Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Boulet de canon

Type :

Patrimoine mobilier (Bien archéologique)

Autre(s) nom(s) :

  • Projectile d'artillerie

Région administrative :

  • Capitale-Nationale

Municipalité :

  • Québec

Date :

  • 1686 – 1713 (Contexte archéologique)
  • 1690 (Production)

Période :

  • Le Régime français (1534 à 1760)

Thématique :

  • Patrimoine de la Nouvelle-France

Classification :

  • Bien archéologique > Outils et équipement de science et technologie > Armement : artillerie

Éléments associés

Inventaires associés (1)

Images

Description

Le boulet de canon est un projectile de l'artillerie britannique datant d'environ 1690. Destiné aux canons anglais de six livres, l'objet en fonte est de forme sphérique et mesure 9 cm de diamètre.

Provenance archéologique :

  • CeEt-30 > Opération 51 > Sous-opération C > Lot 56 > Numéro de catalogue 45

Site de provenance :

  • Îlot des Palais

Contexte archéologique :

  • Magasins du Roi

Fonctions / usages :

Le boulet de canon sert de projectile d'artillerie pour un canon anglais de six livres, désigné « Shaker ».

Lieu de production :

  • Europe > Royaume-Uni > Angleterre

Type de fabrication :

Artisanal

Technique de fabrication :

  • Moulé

Matériaux :

  • Métal - métaux et alliages ferreux (Fonte)

Dimensions :

  • Diamètre extérieur : 9 centimètre(s)
  • Poids : 2 300 gramme(s)

Intégrité :

Objet entier (100% de l'objet)

Nombre de biens :

1

Numéro de l'objet :

  • Numéro archéologique : CeEt-30-51C56-45

Discipline :

  • Archéologie historique

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Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Inventorié --
 

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Informations historiques

Ce boulet de canon en fonte date de 1690 environ. Il sert de projectile d'artillerie pour un canon anglais de six livres, désigné « Shaker ».

À partir de 1600, l'artillerie britannique dispose de canons tirant des boulets pesant 4, 6, 12 ou 18 livres. En 1716, les calibres sont standardisés à 4, 6, 9, 12, 18, 24, 32 et 42 livres. L'artillerie de France ne dispose pas exactement des mêmes calibres que celle d'Angleterre.

Cet artéfact a été mis au jour en 2006 dans la salle 4 des caves du premier palais de l'intendant (1686-1713) à Québec. Une grenade et trois boulets font partie d'un lot découvert sous le plancher en bois de cette salle. Après la construction du pavillon est de la brasserie de Jean Talon vers 1675, un remblai est déposé à l'extérieur et à l'intérieur du pavillon. Constitué de terre sableuse, ce remblai vient combler la tranchée de construction du pavillon et crée une surface régulière. Il recouvre de ce fait la surface de la période précédente, soit celle de la brasserie de Talon. Ce niveau sera à son tour recouvert par un plancher de bois après 1686 et la transformation de l'édifice en palais.

La présence de ce boulet anglais dans cette salle des caves du palais de l'intendant ne peut être associée à l'entreposage des marchandises du Roi de France sur les lieux, puisque ce boulet ne peut être tiré par un canon français. Le siège de Québec par la flotte de William Phips en 1690 pourrait expliquer la présence de ce boulet de canon. À cette occasion, les Anglais ont débarqué des pièces d'artillerie sur la rive nord de la rivière Saint-Charles. Il est alors possible qu'ils aient canonné le palais. Des boulets anglais datant probablement de cet épisode ont aussi été trouvés sur le site du château Saint-Louis, à Québec, qui constituait la résidence des gouverneurs généraux de la Nouvelle-France.

En 2009, une perforation circulaire a été faite par forage à travers le boulet de canon pour analyser sa composition.

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Emplacement

Region administrative :

  • Capitale-Nationale

MRC :

  • Québec

Municipalité :

  • Québec

Arrondissement municipal :

  • La Cité

Localisation informelle :

Réserve archéologique de la Ville de Québec

Code Borden

CeEt-30      

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Références

Gestionnaires des données :

Ville de Québec

Notices bibliographiques :

  • SIMONEAU, Daniel. Îlot des Palais : rapport des fouilles archéologiques réalisées par la Ville de Québec, saison 2006 et 2007. Cahier d'archéologie du CÉLAT, 40. Québec, CÉLAT, Ville de Québec, Ministère de la Culture et des Communications, 2014. 428 p.

Multimédias disponibles en ligne :

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