34, rue Maisonneuve

Statut	Catégorie	Autorité	Date
Inventorié	--

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Deux séries de plans auraient mené à la réalisation de ce modèle de maison, la première esquissée en 1927 par un dessinateur anonyme et la deuxième, plus élaborée cette fois-ci, en date du 9 juillet 1929 et signée des initiales « J.P.M. ». Ces plans furent dressés pour la Murray Bay Paper Company, propriété des frères Donohue. La demeure semble avoir été construite au cours de cette même période, considérant qu'elle apparaît sur un plan daté de mars 1930 qui illustre le nouveau site résidentiel aménagé pour y loger le personnel spécialisé et les cadres de l'entreprise papetière. Ce site correspond à l'ensemble des dix maisons semblables érigées côte à côte sur la rue Maisonneuve. À l'étape des plans, chaque maison disposait d'un garage à l'arrière. Le terme « New townsite » est utilisé sur les plans par opposition au terme « Old townsite », en référence aux maisons appartenant à la compagnie, qui sont pour leur part situées davantage en amont de la rivière Malbaie. En 1934, la maison est encore considérée comme étant la propriété de la compagnie. Toutefois, ce statut change au cours des années suivantes, alors que le plan d'assurance-incendie de 1937 identifie Jos Couturier, marchand de La Malbaie, comme propriétaire. Il y a lieu de se demander si la résidence aurait été construite par la compagnie papetière dans l'intention de la vendre par la suite à Jos Couturier.

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Inventaire du patrimoine bâti de la ville de Clermont (2013 - 2014)
Ville de Clermont

La valeur patrimoniale supérieure de cette maison tient à son ancienneté, son contexte, son style architectural et son bon état d'authenticité. Construite entre 1927 et 1929 pour loger le personnel spécialisé de la Murray Bay Paper Company des frères Donohue, la résidence fait partie d'un ensemble de dix maisons similaires érigées sur la rue Maisonneuve. Elle a été conçue selon les préceptes du régionalisme québécois, un courant architectural en vogue entre le début du 20e siècle et la Seconde Guerre mondiale (1939-1945) qui s'inspire des styles régionaux telle la maison traditionnelle québécoise, dans le présent cas, pour créer des oeuvres architecturales originales représentatives de notre culture. La conservation de plusieurs composantes d'origine (bardeaux de bois au niveau des lucarnes, fenêtres, revêtement extérieur, chambranles) lui confère un bon état d'authenticité qui contribue à hausser sa valeur patrimoniale.

Source : Ville de Clermont, 2014.

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